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"Pas de crise politique au Niger", affirme le président Issoufou (télévision)
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  AFP


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© AFP par DR
Ouverture du 4ème sommet UE-Afrique à Bruxelle
Le quatrième sommet Union européenne-Afrique s`est ouvert ce mercredi 2 avril 2014 à Bruxelles (Belgique). Il réunit une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains ainsi que leurs homologues européens. Photo : Mahamadou Issoufou ,Président du Niger.


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Abidjan, 17 juil 2014 (AFP) - "Il n’y a pas de crise politique au Niger", a affirmé le président nigérien Mahamadou Issoufou à la chaîne France 24, dans une interview diffusée jeudi, à la veille de l’arrivée du président français François Hollande dans ce pays.

"Il y a des débats entre forces politiques. Il y a des affrontements au niveau des opinions, des idées", a estimé M. Issoufou. "Cela est une preuve de vitalité de la démocratie dans le pays", a-t-il ajouté.

La situation s’est fortement calmée au Niger après un premier semestre 2014 très agité, marqué par l’inculpation début juin pour "atteinte à la sécurité" de six cadres de l’opposition, accusés de vouloir fomenter un putsch.

Une quarantaine de militants avaient été arrêtés, dont la plupart avaient été relâchés, après que des tirs eurent touché le domicile d’un député de la majorité et que le siège du parti au pouvoir eut été attaqué au cocktail Molotov.

La résidence à Niamey de Hama Amadou, que ses partisans voient comme le principal adversaire de Mahamadou Issoufou en 2016, avait également été en février la cible de tirs.

Dans la même interview, M. Issoufou a qualifié son pays de "rempart face aux menaces qui guettent les pays du Sahel".

Le Niger est entouré par le Mali, la Libye ou encore le Nigeria, trois pays faisant face à des rébellions islamistes.

"La lutte contre le terrorisme n’est pas terminée", a affirmé le président
nigérien.

Vendredi et samedi, le président français François Hollande, actuellement en Côte d’Ivoire, poursuivra sa tournée africaine au Niger puis au Tchad, une fin de voyage dominée par les questions de sécurité.

Un nouveau soldat français est mort il y a deux jours au Mali, tué pour la première fois lors d’une attaque suicide.

L’opération Serval, débutée en janvier 2013 par la France pour stopper la progression vers Bamako d’islamistes armés et soutenir l’armée régulière au Mali, a été terminée dimanche et remplacée par l’opération "Barkhane" de lutte contre le terrorisme dans l’ensemble du Sahel.

Mahamadou Issoufou s’est dit ouvert à "toute collaboration avec des pays amis comme la France", avec qui le Niger travaille dans "le renforcement des capacités de défense" ou dans le renseignement.

"Nous avons coutume de dire parfois que sans les renseignements que nous donnent les pays comme la France, nous sommes un peu aveugles", a observé le président nigérien.
jf/hm

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