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Coopération minière : Après 50 ans, un nouveau départ
Publié le vendredi 18 juillet 2014   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Niger et Areva signent un accord sur les mines d’uranium


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La coopération minière entre le Niger et la France date de plus de 50 ans. Elle se matérialise par la participation de la France à travers Areva, aux deux grandes sociétés minières SOMAÏR et COMINAK. Grâce à un effort soutenu du groupe en matière de formation depuis son implantation au Niger, 99% des 2. 500 collaborateurs d'AREVA au Niger sont de nationalité nigérienne. Actuellement, le maintien d'une cinquantaine de cadres expatriés permet d'assurer un transfert de connaissances et de savoir-faire. Les cadres supérieurs nigériens ont été formés au sein des écoles d'ingénieurs nigériennes ou françaises, et sur les sites miniers du groupe en France ou à l'étranger. Les sociétés minières de SOMAÏR et de COMINAK ont aussi été à l'origine de la création d'une école de formation de techniciens et d'agents de maîtrise miniers, l'EMAÏR (École des Mines de l'Aïr), sise à Agadez. Pour favoriser les échanges de compétences, AREVA propose des postes à haute responsabilité aux cadres nigériens dans ses autres filiales à l'international, notamment en France, au Canada ou en Afrique.

Récemment encore, dans le cadre de la renégociation des accords avec le Niger, Areva s'est engagé à apporter une contribution de 90 millions d'euros pour la réfection de la route Arlit-Agadez-Tahoua. ''Ce projet bénéficiera à nos sociétés qui empruntent cet axe dans le cadre de leurs activités minières. Ce projet constitue également un projet de développement pour le Niger. Il ne s'agit pas d'une route à l'usage unique de nos sociétés, elle est empruntée par de nombreux autres utilisateurs pour de multiples activités économiques. Les travaux vont être initiés rapidement. La première étape consistera à mettre à jour un cahier de charges à l'intention des sociétés qui effectueront les travaux'', nous a indiqué récemment le directeur général de la COMINAK, M. Serge Martinez.
Concernant l'Irazher, ces accords prévoient la poursuite d'un partenariat entre AREVA et l'Etat du Niger pour renforcer la sécurité alimentaire en développant des systèmes d'irrigation dans les zones désertiques, permettant ainsi le développement agricole et pastoral. Une convention a été signée en 2013 pour une phase pilote sur une surface de 40 hectares, portant sur deux fermes pilotes. Au-delà de cette phase pilote, AREVA s'engage à financer la suite du programme à hauteur de 17 millions d'euros.
Le projet Imouraren est un gisement dont les travaux de construction de la mine ont débuté en 2009. Il s'agit effectivement d'un des plus importants gisements d'uranium en Afrique. C'est un gisement d'une longueur de 8 km sur une largeur de 2 km, et d'une profondeur comprise entre 150-170 mètres. C'est un défi technique et technologique sans précédant au Niger. 1,6 milliards de dollars a été investi dans ce qui sera la plus grande mine du continent, avec une capacité productive de 5000 tonnes d'uranium par an et sur une durée estimée à 35 ans.
Ce projet, qui a connu plusieurs atermoiements, est maintenu par AREVA en accord avec les autorités nigériennes. Il sera lancé lorsque les conditions du marché le permettront. Il est prévu la mise en place d'un comité stratégique paritaire entre l'Etat du Niger et AREVA pour analyser les conditions de marché nécessaires en vue de la future mise en exploitation d'Imouraren. Actuellement, près de 250 employés directs et 1.100 sous-traitants travaillent sur le site, notamment à la mise en place de toutes les infrastructures qui seront nécessaires à la vie de la mine et de l'usine : les stations électriques, les bâtiments administratifs, la construction des routes, la construction d'une base vie pour l'accueil et l'hébergement des sous-traitants etc.

Oumarou Moussa

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