Des millions de personnes en Afrique sub-saharienne peuvent avoir accès à de l'eau propre et à un régime alimentaire sain en adoptant des technologies chinoises peu chères, a déclaré mardi le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
La Chine s'est associée au PNUE pour faciliter le transfert des technologies sur la gestion des ressources hydrauliques et l'agriculture visant les communautés locales dans seize pays africains.
"La coopération entre la Chine et le PNUE sur la gestion des écosystèmes a transformé les moyens de subsistance en Afrique. Les communautés ont ressenti l'impact en accédant à l'eau potable et à l'agriculture durable", a expliqué le directeur du département chargé de l'écosystème au bureau régional du PNUE en Afrique, Dr Mohammed Abdel Monem.
Il s'est exprimé à Nairobi lors d'une conférence de presse sur le partenariat entre la Chine et le PNUE sur la gestion des écosystèmes lancé en 2011.
La Chine a fourni des technologies peu chères pour lancer des projets de transformation sur la gestion des eaux transfrontalières, la récolte d'eau de pluie et l'adaptation à la sécheresse.
M. Monem a révélé que la phase deux du partenariat entre le PNUE et la Chine qui s'étalera entre 2014 et 2017 comprendra la mise en place de six projets sur la protection des ressources hydrauliques et l'agriculture dans les terres sèches dans la région du Nil et du bassin du lac Tanganyika.
Le PNUE a signé un accord avec le ministère chinois des Sciences et Technologies en 2008 pour renforcer la capacité des pays africains au niveau de l'adaptation au changement climatique, de la gestion des écosystèmes et de la réduction des catastrophes naturelles.
Il a ajouté que les Etats africains sont prêts à adopter les technologues chinoises pour contrer la dégradation environnementale. Les pays africains devraient investir dans les technologies et les innovations qui valorisent la durabilité environnementale.