Ouverture de l’atelier de présentation et d’échange des résultats de l’évaluation de la situation sécuritaire dans les frontières du Sahel : Réduire la circulation des armes et garantir la sécurité des frontières #aNiamey

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Ouverture de l’atelier de présentation et d’échange des résultats de l’évaluation de la situation sécuritaire dans les frontières du Sahel : Réduire la circulation des armes et garantir la sécurité des frontières

Publié le mercredi 23 juillet 2014 | Le Sahel

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Dans le cadre de son Programme de gestion et sécurité des frontières au Sahel, le Groupe Danois de Déminage (DDG) a organisé, ce matin à Niamey, un atelier de présentation et d'échange des résultats de l'évaluation de la situation sécuritaire dans les frontières du Sahel (Mali, Niger, Burkina-Faso). La cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Ider Adamou en présence de la coordinatrice régionale Afrique de l'Ouest du DDG, des représentants du corps diplomatiques et des participants venus des pays membres du l'Autorité du Liptako Gourma (ALG).

L'objectif de cet atelier est de développer un système intégré de gestion des frontières sûres, ouvertes aux flux des personnes et des biens et contrôlées de façon efficace, afin de diminuer le risque sécuritaire. L'esprit de ce programme est d'apporter une réponse adaptée et circonstanciée aux problématiques sécuritaires présentes dans la région du Liptako Gourma. Cet atelier qui durera trois (3) jours permettra également de présenter et de valider les résultats de l'étude conduite par le DDG au cours de deux derniers mois dans les zones frontalières du Sahel ; de faire un état des lieux de la situation sécuritaire et des risques actuels relevés autour de des communautés vivant sur la bande frontalière ; d'échanger et apporter des recommandations découlant des résultats de l'enquête, permettant l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'actions répondant aux préoccupations exprimées.

En ouvrant les travaux de l'atelier, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Ider Adamou a d'abord rappelé que depuis les événements survenus en Libye et au Nord Mali, les zones frontalières du Sahel notamment Burkina-Mali-Niger, cibles du programme Sahel du DDG, sont dans une situation de post-conflit. En effet, il a précisé que cette situation se caractérise par une forte augmentation du banditisme armé alimenté par une circulation de plus en plus intense d'armes de divers calibres et de trafics de tous genres. Il a par ailleurs noté que le Programme de gestion et de sécurité des zones frontalières du Sahel du DDG dont l'objectif est de réduire la violence armée dans le sahel, vient à point nommé pour aider nos Etats à relever le défi sécuritaire et assurer la stabilité et la quiétude des populations vivant le long de ces frontières.

Auparavant, la coordinatrice régionale Afrique de l'Ouest du DDG Mme Naidoo Sharmala a souligné qu'en mars dernier, le DDG a lancé, grâce à l'appui de l'Agence de Coopération Danoise DANIDA et du Fonds pour la Préservation des Conflits du Royaume Uni, un programme de réduction de la violence armée dans la région de Liptako Gourma. En outre, fort de l'expérience de DDG en matière de lutte contre la violence, ce programme qui sera déroulé de manière séquentielle, entend faire un état des lieux de la gestion des frontières dans cette région. Il proposera ensuite des mécanismes permettant une approche participative à base communautaire et fournira des formations et un appui approprié à l'endroit des communautés et autorités. Mme Naidoo Sharmala devait ajouter que les activités de ce programme seront mises en œuvre de manière concertée et coordonnée de part et d'autre des frontières de la région, grâce à la présence de représentants du DDG sur le terrain.

Laouali Souleymane

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