hebani, c’est le nom du désormais tristement célèbre prisonnier qui a pu s’évader de la prison civile, le samedi 1er juin 2013.
Ce célèbre fugitif avait passé quelques temps au camp pénal de Kollo avant d’être transféré à la prison civile suite à une condamnation de 20 ans de réclusion criminelle. Aujourd’hui, l’opinion nigérienne s’interroge et se demande pourquoi les autorités ont pris ce grand risque de laisser cette catégorie de bandits à la prison civile de Niamey. Quand on sait que la prison de haute sécurité de Koutekalé est conçue pour abriter les grands criminels et autres terroristes de tout acabit. Le danger était grand et les autorités judiciaires ne l’avaient pas imaginé.
« Comme ce qui est arrivé, est déjà arrivé », il est urgent que la justice accélère les traitements des dossiers judiciaires et que des dispositions soient prises pour séparer les présumés terroristes des autres détenus. En tout cas, pour mieux garantir la sécurité dans nos prisons, la vigilance doit être de mise. Les gardiens des centres pénitenciers doivent être dotés des moyens conséquents et surtout éviter les grands rapprochements entre les gardes et les prisonniers.
Les événements récents qui se sont produits à la prison civile de Niamey sont édifiants pour s’en convaincre que la prudence doit être de rigueur. Du reste, il faut de la constance dans la rigueur, ceci pour dire qu’il faut interdire certains attroupements, il faut aussi que les forces de défense et de sécurité visitent des quartiers comme Koubia nord, Francophonie et alentours …. En somme, pour davantage parer au plus pressé, il faut à tout point de vue que les autorités compétentes prennent des mesures pour interdire la circulation des véhicules dont les vitres sont teintées et la vente artisanale, anarchique de carburant même au niveau des stations d’essence.
Il faut surtout sensibiliser et demander à la population de dénoncer tout comportement suspect. Voilà, quelques pistes qui peuvent contribuer à combattre l’insécurité avec efficacité. Avis !
