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Conférence de presse de trois leaders de l’opposition: L’ARDR s’insurge contre les pratiques malsaines du Président Issoufou
Publié le samedi 16 aout 2014   |  Le Canard déchaîné


Cérémonie
© AFP par Boureima hama
Cérémonie de signature du pacte politique de l’Alliance pour la Réconciliation, la Démocratie et la République (ARDR)
Samedi 05 octobre 2013. le Président du parti Mahamane Ousmane s`adresse à ses compatriotes


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C’est une conférence de presse qui a permis aux trois leaders des grands partis membres de l’ARDR, l’opposition politique, de présenter et de brosser la situation politique, économique, éducative et sociale de notre pays, une sorte de mini bilan qui dresse un tableau sombre de la gouvernance politique et démo- cratique faite par le régime en place.
Le Président de l’ARDR, Mahame Ousmane, Président du parti CDS a pris la parole en premier pour donner son analyse de la situation politique de notre pays, mais aussi et surtout, les autres compartiments de la gouvernance ainsi que les attaques gratuites dont il fait l’objet par le pouvoir en place soutenu par ses collaborateurs et partenaires. Il a débuté par le caractère autoritaire qui amine la gouvernance guriste, dérive dictatoriale selon Mahamane Ousmane à cause du fait que le Président Issoufou est descendu au bas de l’échelle pour s’immiscer dans le fonctionnement des partis politiques alors que son rang et son statut doivent l’obliger à être au dessus de la mêlée.
La crise entretenue depuis environ un mois est mise aussi à l’actif des agissements du pouvoir dont le garant est le Président Issoufou, crise dont il a cautionné en laissant libre cours à la polémique et aux agitations des uns et des autres dans le seul intérêt de nuire aux avantages et même à l’existence de l’opposition politique. Tout ceci est fait dans le seul dessein de ne pas permettre à ces partis de compétir valablement en 2016, et que la succes- sion puisse continuer sans difficultés majeures. Sur le plan économique, Ousmane décrie le manque ou l’impossibilité de la population et de manger à sa faim convenablement dans les conditions minimum acceptables, le régime s’atèle à chercher des voies et moyens pour s’as- socier au lieu de se consacrer à la fourniture des services aux po- pulations qui en ont tant besoin.
Sur le plan social, les frustrations s’intensifient de part et d’autre, grincements de dents qui révoltent les sentiments des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer et surtout face à un gouver- nement qui affiche une sourde oreille insensible aux gémissements et aux supplices du peuple L’école, là c’est le contre bilan de chef de file de l’opposition qui est pris à témoin pour expliquer et confirmer la fausseté des chiffres avancés dans ce domaine car tout ce qui a été communiqué ne cadre pas avec la réalité du terrain. Autres aspects évoqués, c’est la question de la privation des libertés, les arrestations dans les rangs des partis politiques de l’opposition et de la société civile qui constituent des preuves suffisantes à la dérive autoritaire du Guri système.
Mahamane ousmane est aussi revenu sur les accusations proférées contre sa personne et son parti dans le seul dessein de les empêcher d’aller aux prochaines élections Il a aussi parlé d’une horde de mercenaires lancée à sa poursuite pour justement le décrédibiliser et l’affaiblir. Il a ainsi démenti sa candidature au poste de SG de l’OIF relayée par les journaux, information qu’il qualifie de mensongère et d’erronée. Il est aussi revenu sur les tentatives d’instrumentalisation de la justice en s’appuyant sur la déclaration du SAMAN qui a décrié l’immixtion de l’exécutif, ce qui empêche à ses militants d’exercer normalement leur fonction. Mahamane Ousmane a évoqué l’exaspération la frustration généralisée de la population Ces difficultés multiples résident dans le fait que les citoyens ont du mal à assurer même le minimum vital.
Hama Amadou, intervenant lors de cette rencontre, a mis l’ac- cent sur l’affaire dite des bébés importés qui a tant défrayé la chronique et qui continue d’ailleurs son petit bonhomme de chemin. Il a requalifié cette affaire de politique par le simple fait que, sur la question du test ADN, il affirme qu’on est en train de demander au présumé coupable d’apporter la preuve de sa culpabilité, ce qui est pour lui, du jamais vu sauf si, le présumé coupable est dores et déjà considéré coupable. Il a tenu a faire la genèse de tous les travers qui ont émaillé le traitement et la médiatisation à outrance de cette affaire qui vise vraisemblablement à le débarquer de la tête de l’Assemblée nationale, afin de pouvoir tracer un boulevard en vue de la réélection du président Issoufou qui veut coûte que coûte rester et demeurer au pouvoir.
Seyni, lui s’est plutôt appesanti sur les conditions du déroulement du Conseil National du parti MNSD tenu à Zinder et tout le corollaire qui l’a accompagné. De l’interdiction aux militants de l’accueillir convenablement à l’aéroport de la ville hôte, l’interdiction de la tenue du Conseil par le Maire de la ville de Zinder sur injonction du Gouverneur de la Région, la dispersion des militants ayant assisté aux assises du Conseil, l’interpellation et l’arrestation des militants dont le SG du parti, la déportation depuis Niamey du chargé de communication du parti et enfin l’assignation en référé du parti pour avoir organisé et exécuté ce Conseil entre autres. Pour Seyni, tout ceci rime tout simplement avec le désir des ténors du pouvoir de fracasser les fonda- tions des partis politiques pour les ramollir afin qu’ils ne puissent pas compétir valablement en 2016.

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