Les travaux de la première session extraordinaire de l'Assemblée Nationale du Niger, ouverts le 5 août dernier, ont pris fin ce mardi à l'hémicycle de l'Institution sis Place de la Concertation de Niamey.
C'est le président de l'Institution Hama Amadou qui a présidé la clôturé de ces travaux en présence du Premier ministre Brigi Rafini, des présidents d'autres institutions de la République, des membres du Corps diplomatique, ceux du gouvernement nigérien et de plusieurs autres invités.
Cette session, rappelle-t-on, a été convoquée à la demande du gouvernement pour examiner deux points essentiels inscrits à son ordre du jour, à savoir la rectification de la loi de finances 2014 et la création de quatre nouvelles universités au Niger.Deux députés de l'opposition parlementaire ont aussi profité de cette session pour interpeller le Premier ministre sur le classement du Niger du point de vue de l'IDH.
Le collectif budgétaire envoyé au Parlement par le gouvernement a été voté seulement par les députés de la majorité parlementaire, plus nombreux, alors que la loi sur la création de nouvelles universités a eu l'assentiment de tous les parlementaires.
En clôturant les travaux de cette session, le président du parlement nigérien, après s'être réjoui du climat de sérénité qui l'a caractérisée, a noté qu'en ce qui concerne le collectif budgétaire, "chacun (opposition et majorité, ndlr), dans la perspective de sa vision du budget présenté, a exprimé la nécessité pour le gouvernement, d'infléchir ses prévisions de recettes vers plus de réalisme, tout en privilégiant, en matière de dépenses, celles qui apportent, aux problèmes quotidiens du peuple nigérien, les réponses les plus conformes à ses attentes".
Relativement à la création de quatre nouvelles universités dans les régions d'Agadez, Diffa, Dosso et Tillabéry, Hama Amadou a indiqué que "l'ouverture de ces universités permettra d'accroître notablement la capacité de notre pays à assurer, à davantage de jeunes nigériens, l'accès à l'enseignement supérieur".
Sur l'interpellation du Premier ministre par rapport à l'IDH, le président de l'Assemblée Nationale a déclaré que le rang peu enviable du Niger (dernier du classement) constitue en soi un moyen puissant de plaidoyer en sa faveur au titre de l'aide internationale.