Samedi dernier, le comité exécutif national du PNDS- Tarayya s’est réuni à Niamey. L’ordre du jour de cette réunion était l’exclusion pure et simple du parti du sieur Mamane Goulo, précédemment président de la section PNDS de Takiéta, région de Zinder.
Comment cela a-t-il pu se produire ? Des informations que nous avons pu recueillir, il ressort que Mamane Goulo, depuis un certain temps (2 ans dit-on) était à couteaux tirés avec le ministre d’Etat Mohamed Bazoum, président du parti. Selon toujours nos informateurs, Bazoum aurait demandé à Goulo de céder son poste de président PNDS-Tarayya de la section Takiéta à un de ses anciens camarades, enseignant de son état. Ce que Goulo aurait refusé, au regard de tout ce qu’il a apporté comme réalisations à son parti dans sa région. Comme Mamane Goulo est un homme d’affaires qui voyage beaucoup dans la sous-région, Bazoum aurait profité d’un de ses déplacements hors du pays pour instruire son camarade enseignant de réunir rapidement les militants et sympathisants de Takiéta afin de former un bureau dont lui serait à la tête.
Chose qui fut faite en un temps record par l’enseignant en question. De retour de son voyage, Mamane Goulo fut mis au courant de ce qui s’est passé en son absence. Sans faire d’esclandre, il porta l’affaire devant les juridictions. Informé de la chose, le président Bazoum, dans tous ses états, convoqua Goulo à Niamey. Ce dernier s’y amena. Devant quelques figures de proue du parti tels Foumakoye Gado, Hassoumi Massaoudou et bien d’autres témoins, il l’accueillit froidement avant de le tancer vertement pour avoir amené le parti devant la justice. Se sentant victime d’injustice, Mamane Goulo ne serait pas resté muet devant ces invectives de Bazoum et des autres. Il leur aurait tout simplement rétorqué qu’il est de ceux qui ont fait les beaux jours du parti PNDS à ses heures de gloire en y apportant son concours financier. Ô ingratitude, quand tu nous tiens !