Niamey (Niger) - Le Collectif des rapatriés Nigériens (CORNI) a, dans un communiqué publié lundi, dénoncé les tracasseries routières dont sont victimes les jeunes migrants au niveau des postes frontaliers des pays de la sous-région.
’’Des jeunes Nigériens qui partent ou reviennent de l’exode sont victimes des diverses tracasseries policières au niveau des frontières de l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et cela malgré les textes et lois qui régissent la circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire’’, souligne CORNI dont le communiqué est également signé par l’ONG de Lutte contre la migration et la traite des enfants (LMCTE).
Les deux structures, tout en rappelant les tragiques événements du mois d’octobre 2013 où 92 migrants nigériens qui tentaient de regagner l’Algérie par voie terrestre ont trouvé lé mort dans le désert, ont demandé aux autorités de multiplier les actions en faveur des populations pauvres des actions qui concourent à améliorer leur condition de vie afin de les maintenir au pays et les mettre à l’abri de la migration clandestine.
Les deux organisations ont également demandé aux autorités de prendre des mesures en concertation avec les autres Etats de l’espace CEDEAO pour qu’il y ait un respect des engagements sur la libre circulation des personnes et des biens inscrits dans le Protocole de ladite institution.
Le CORNI et le LMCTE projettent l’organisation en octobre 2014 d’un forum des jeunes sur la migration, souligne le communiqué.