Niger : destitution du ministre de l’Agriculture écroué pour trafic présumé de bébés #aNiamey

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Niger : destitution du ministre de l’Agriculture écroué pour trafic présumé de bébés

Publié le mardi 26 aout 2014 | Xinhua

© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo : Mahamadou Issoufou ,Président du Niger.

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- 10/4/2014

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Activités gouvernementales 2014

NIAMEY -- Le président nigérien Mahamaou Issoufou a nommé lundi soir un nouveau ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, M. Maidadji Alambeye, en remplacement de M. Abdou Labo, l'ancien titulaire du portefeuille, arrêté samedi dernier dans l'affaire du trafic présumé des bébés, annonce lundi un communiqué du gouvernement.

La nouvelle a été annoncée par le secrétaire général du gouvernement, M. Gandou Zakara, sur la télévision nationale.

Maidadji Alembye et Abdou Labo sont tous deux militants de la Convention démocratique et sociale (CDS, opposition) qui ont décidé de se joindre à la mouvance présidentielle et ont été exclus de ce parti.

Avant Abdou Labo, c'est son épouse et celles de plusieurs hautes personnalités de l'Etat, dont le président de l'Assemblée nationale du Niger, M. Hama Amadou, qui ont été arrêtées et écrouées depuis juin dernier, pour diverses infractions allant de la "supposition d'enfant", au "faux et usage de faux" et aux " déclarations mensongères".

Ces femmes nigériennes, qui n'arrivent pas à avoir des enfants, sont soupçonnées de se rendre au Nigeria voisin pour s'acquérir des bébés jumeaux, par la faveur d'un vaste réseau, à coup des millions de francs CFA.

Au Niger, "la supposition d'enfant" est un délit qui consiste à attribuer la maternité d'un enfant à une femme qui n'en a pas accouché.

Selon le code pénal nigérien l'infraction de "supposition d'enfants" est passible de 2 à 8 ans de prison et celle de "faux et usage de faux et déclarations mensongères" d'une peine maximale de 10 ans ferme.

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