À l’instar de la communauté internationale, le Niger célèbre, ce 20 juin, la Journée internationale des réfugiés. Une Journée placée sous le thème : « Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop » qui doit, non seulement, être mise à profit pour sensibiliser sur la situation des réfugiés dans le monde, mais au cours de laquelle, explique le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, la communauté internationale doit, « …redoubler d’efforts pour prévenir et résoudre les conflits et favoriser l’instauration de la paix et de la sécurité, afin que les familles puissent se réunir et les réfugiés rentrés chez eux ».
Selon Ban Ki Moon, ils seraient plus de 45 millions de réfugiés à travers le monde, la plupart ayant du fuir leur pays pour cause de guerre étant. Niger, en janvier 2013, déjà, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), dénombrait quelques 50 000 réfugiés maliens qui ont fui les affrontements entre l’armée et les groupes islamistes radicaux qui sévissaient au Mali depuis 2012. À ceux-ci, il faut ajouter plus de 6000 autres venus du Nigeria du fait des troubles résultants des affrontements entre forces de l’ordre et Islamistes radicaux du groupe Boko Haram.
Les chiffres ne suffisent pas à rendre compte de l’immensité de cette tragédie humaine, estime le Secrétaire général des Nations Unies qui explique que les conflits brisent tous les jours des milliers de familles, « certains étant contraints de quitter leurs proches et d’autres s’en voyant séparés par le chaos de la guerre ». Principales victimes de ce drame humanitaire, les enfants, notamment les enfants de moins de 18 ans, qui représentent près de la moitié des réfugiés et à qui, dans des pays comme le Niger, une attention particulière étant consacrée.
Il faut noter que la Journée mondiale des réfugiés a été instituée par une résolution de l’Assemblée nationale des Nations Unies le 4 décembre 2000. Une décision qui consacrait à compter du 20 juin 2001, la Journée africaine des réfugiés – célébrée d’ordinaire, chaque année à la même période. À noter également que l’année 2001, choisie pour le lancement de cette journée, n’est pas fortuite car elle coïncide avec le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.