Le Président Issoufou Mahamadou au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée sur la Sureté et la Sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée, à Yaoundé (Cameroun) : Engagement à relever #aNiamey

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Le Président Issoufou Mahamadou au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée sur la Sureté et la Sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée, à Yaoundé (Cameroun) : Engagement à relever

Publié le mardi 25 juin 2013 | Le Sahel

© AFP par DR
Cameroun: Ouverture du sommet de Yaoundé sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée
Lundi 24 juin 2013. Cameroun (Yaoundé). Plusieurs chefs d`Etat d`Afrique de l`Ouest et du Centre participent au sommet sur la sécurité maritime dans le golf de Guinée.

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Piraterie maritime: sommet de Yaoundé

Le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la Commission du Golfe de Guinée sur la Sureté et la Sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée s’est ouvert hier à Yaoundé en présence d’une dizaine de Chefs d’Etat dont le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Pour la définition géographique, le Golfe de Guinée est la zone maritime située à l’ouest du Continent africain, dont les eaux s’étendent sur environ 600.000 km allant du Cap de Las Palmas à l’Angola.

Ce sont dix Etats qui sont directement riverains du Golfe de Guinée, à savoir le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria, le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Gabon, Sao Tomé et Principé, la République du Congo et l’Angola. Mais le Golfe de Guinée c’est avant tout une vaste zone économique englobant des Etats continentaux de l’Afrique de l’Ouest et du centre comme le Niger, le Burkina, le Tchad dont l’approvisionnement et le débouché y sont liés. Les enjeux du Sommet de Yaoundé visent à prendre des décisions et résolutions globales face aux défis sécuritaires en Golfe de Guinée notamment la hausse vertigineuse depuis le début des années 1990, de la piraterie maritime, des actes de terrorisme et des vols à main armée dans les eaux du Golfe de Guinée. Les conséquences aujourd’hui sont une insécurité toujours grandissante pour les personnes et les biens, les menaces à la croissance économique et à la stabilité des Etats.
Les politiques nationales et sous-régionales envisagées pour endiguer le mal n’arrivent jusque-là pas à satisfaire les attentes. Et ces attentes sont aujourd’hui urgentes et légitimes autant pour les peuples des pays à façade maritime que pour des pays continentaux et enclavés comme le Niger dont plus de 80% des approvisionnements en produits de première nécessité et autres matériels importés proviennent des ports du Nigeria, du Bénin, du Togo et de la Côte d’Ivoire. Autant les Chefs d’Etat de ces pays cités sont présents, autant celui du Niger est à leurs côtés car, au-delà des intérêts économiques du Niger à travers les ports du Golfe de Guinée, le Président Issoufou Mahamadou est plus que jamais le modèle de Chef d’Etat dont l’engagement et la conviction dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme en zone sahélo-saharienne forcent aujourd’hui le respect dans le monde.
La cérémonie d’ouverture des travaux qui s’est déroulée, hier au Palais des Congrès de Yaoundé sous la présidence de Paul Biya, a démontré par le nombre d’orateurs qui se sont relayés, l’intérêt sur ce sujet, en plus des pays africains concernés, celui de la Communauté internationale. Cette dernière a en effet exprimé sa grande préoccupation à travers les interventions successives du Représentant de la Présidente de la Commission Africaine et celui du Secrétaire général des Nations Unies. Mieux, le Président en exercice de la CEDEAO, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et celui en exercice de la CEAC, le Chef de l’Etat tchadien Idriss Deby et le Président du pays hôte, Paul Biya sont intervenus à la tribune pour exprimer toute la préoccupation des Organisations et des peuples des 25 Etats membres partageant le même destin économique à travers le Golfe de Guinée qui est non seulement l’une des plus grandes réserves pétrolières et de la pèche, mais aussi la plaque tournante du commerce en direction des Etats de la CEDEAO et de la CEAC. Ils ont appelé avec urgence la mise en place de stratégies et même d’une Force d’intervention urgente commune mais aussi des Résolutions et une Déclaration politique commune ayant un caractère juridique plus contraignant pour tous les Etats pour lutter efficacement contre la criminalité qui se développe dans les eaux de Golfe de Guinée et menace les Etats.
La cérémonie d’ouverture a aussi été l’occasion de visionner un film sur les enjeux et les défis sécuritaires dans le Golfe de Guinée. Les Chefs d’Etats et de délégations ont suspendu les travaux après la cérémonie d’ouverture et les ont repris dans la soirée d’hier ainsi qu’une bonne partie de la matinée d’aujourd’hui mardi à huis clos aux termes desquelles séances interviendra la cérémonie de clôture au cours de laquelle sera lu le Communiqué final de la Conférence. Rappelons que le Président de la République prend part à cette Conférence en compagnie d’une délégation composée notamment du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bazoum Mohamed ; du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur de la Sécurité et des Affaires Religieuses, M. Abdou Labo, du ministre de l’Energie et du Pétrole, M. Foumakoye Gado ; du ministre de l’Hydraulique et de l’Environnement, M. Issoufou Issaka et du Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République, M. Alkache Alhada.

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