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CDS Rahama: le coup de grâce à Nafarko 1er
Publié le vendredi 29 aout 2014   |  LE HERISSON


Mahamane
© Autre presse par DR
Mahamane Ousmane, l`ancien président nigérien


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Que va devenir Mahamane Ousmane ? C’est la question que se posent de nombreux observateurs de la scène politique parmi lesquels « Le Hérisson ». A quelques encablures du prochain congrès de la Convention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) convoqué par Maidadji Allambèye qui trône désormais à la tête de l’aile Abdou Labo, l’horizon politique s’obscur- cit pour Nafarko 1er (Mahamane Ousmane).

Car c’est bien de cette CDS là qui sortira du congrès les 6 et 7 septembre prochain que le Ministre de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou donnera sa caution d’exercice, étant entendu que Mahamane Ousmane a refusé d’obtempérer à la sommation de la loi qui lui fait obligation de tenir le congrès de son parti, au risque de se voir interdit d’exercice. Ce que Mahamane Ousmane a rejeté en bloc, arguant son simple entêtement, l’aile Abdou Labo l’a fait pour ne pas se mettre dans une position de hors la loi. Selon la version de l’aile Maidadji Allambèye (de sa première appellation, aile Abdou Labo), c’est par un score de 87 à 71 que le camp de Mahamane Ousmane a été battu lors la dernière rencontre des membres réglementaires de la délégation nationale de la CDS statuant sur la tenue du prochain congrès statutaire du Parti.

Dès lors, on ne voit pas, à moins d’un miracle comment Mahamane Ous- mane peut remporter la partie et par conséquent d’éventuelles prochaines batailles judiciaires. Que peut-il donc faire pour contre- carrer ce qui s’apparente pour lui à un coup de grâce politique ? Le faux candidat à la succession d’Abdou Diouf ne manquera sans doute pas de créneau pour crier, vociférer et vilipender la Renaissance. Et après ? Mahamane Ousmane ira sans doute rejoindre les poubelles de l’histoire politique du Niger. Car, il sait bien que ce n’est pas pour ses beaux yeux que son « frère ennemi » Abdou Labo est en prison. On voit mal Mahamane Ousmane se « guriser » et chanter les louanges de la Renaissance, même si, en politique « on ne dit jamais, jamais ».

Oumar Sanda

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