Après les tous petits la semaine dernière, c'est au tour de leurs aînés, les collégiens de se lancer à la conquête de leur ''passeport'' pour le lycée et autres écoles professionnelles. En effet, les examens pour l'obtention du Brevet d'études du premier degré (BEPC) ont débuté hier sur toute l'étendue du territoire national. Le coup d'envoi a été donné à Agadez, par la ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationale, Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim. A Niamey, c'est la gouverneure de la région Mme Kané Aïchatou Boulama qui a lancé le début des épreuves au Collège Mariama, en compagnie des autorités communales, des responsables régionaux de l'éducation, des représentants des parents d'élèves et ceux des syndicats.
D'après les statistiques de la DREN (Direction régionale de l'éducation de Niamey), la Communauté urbaine de Niamey, compte pour cette session 2013, quelque 21.160 candidats. ''54% de ces effectifs sont des filles'' précise M. Mahamadou Tiémogo Ali , directeur régional de l'éducation. Ces candidats sont repartis dans 65 centres qui totalisent quelque 485 salles d'examen. A 7h30, les candidats étaient déjà sur place et les responsables des centres ont procédé à l'appel. A 8 heures, la gouverneure et sa délégation sont entrées dans l'une des salles du Collège Mariama pour y donner le coup d'envoi. Mme Kané Aïchatou Boulama a ainsi ouvert l'enveloppe scellée à la cire, contenant la première épreuve, celle de rédaction.
Elle a prodigué des conseils d'usage aux candidats. La gouverneure leur a notamment demandé de rester concentrés sur leurs sujets et surtout de privilégier l'effort personnel. Mme Kané Aïchatou Boulama a enfin souhaité bonne chance aux candidats avant de prendre congé avec eux. Les candidats avaient au menu de l'épreuve de rédaction, deux (2) sujets au choix. Le premier est un dialogue. Il est ainsi libellé ''Après la proclamation des résultats des examens, vous êtes déclaré (e) admis (e), mais votre ami (e) intime a échoué. Vous lui rendez visite pour le (la) consoler. Rapportez votre conversation sous forme de dialogue.'' Le second sujet est une imagination. ''Depuis quelques années, le jeune homme rendait visite à la famille de sa cousine. A l'annonce des fiançailles, les deux familles ont tenu à se rencontrer pour échanger sur la bonne nouvelle. La rencontre a lieu chez les parents de la jeune fille. Imaginez une suite à ce passage en une trentaine de lignes''.
Au premier jour de ces épreuves, tout se passe pour le moins bien dans les différentes centres de la capitale. ''Pour le moment aucun problème n'est à signaliser. Le matériel a été intégralement mis en place et à temps et le personnel est au complet et présent'' confie Mme Issoufou Hadiza, présidente du Centre Collège Mariama. Les 327 candidats du centre sont très concentrés sur cette première épreuve. Au CEG 1, un autre centre, c'est la même situation qui y prévaut. Déjà après 1h15mn, certains candidats ont déjà fini leur sujet. On les voit échanger dans la cour en attendant l'épreuve suivante qui devait débuter dans 45mn. ''Du point de vue du matériel rien ne manque et les 16 surveillants et deux (2) secrétaires sont tous présents. Mieux, du point de vue des émoluments, tout a été mis à notre disposition pour le centre en vue d'un bon déroulement des épreuves'' nous apprend M. Sadjo Djouldé, président du centre CEG 1.
Les épreuves dureront trois (3) jours. Pour le premier jour, les candidats affronteront celles de rédaction, d'étude de texte et de Physique Chimie. Au deuxième jour, ils traiteront des épreuves de Mathématiques, d'Histoire-Géographie et d'Anglais pour finir au troisième jour avec Science de la vie de la terre (SVT). Après cela, il sera procédé à l'anonymat avant de convoquer les correcteurs. Ceux-ci se réuniront d'abord pour corriger ensemble les sujets au tableau avant d'entamer la correction des copies des candidats qui débutera probablement le weekend selon les acteurs.