L’on pensait à tort ou à raison, après la fuite du pays du président de l’assemblée nationale Hama Amadou, que c’est le tempétueux député Mohamed Ben Omar, qui prendrait le relais pour son franc-parler. Puis, de plus en plus, l’on penche sur la probabilité du premier vice-résident de l’auguste institution Daouda M. Marthé.
Quoiqu’il en soit, un autre élu du peuple viendra remplacer (en attendant de nouvelles élections), le président Hama à ce poste prestigieux. Puisque ce pos- te vacant ne peut pas l’être indéfiniment. D’autant plus que l’on ne sait pas pour combien de temps il restera vide… Mais de l’avis de ses proches, son retour au terroir n’est pas pour demain. Si jamais il revenait… Nous sommes donc en droit de parler de vacance du poste de cette institu- tion. Car une absence prolongée du territoire national, sans motif préalable, peut faire comprendre aux Nigériens que Hama Amadou n’a plus besoin de son fauteuil.
Ce faisant depuis quelques jours, les langues se délient par rapport à celui qui remplacera valablement le président partant. Le nom du député Daouda M. Marthé est le plus retenu. Militant de la première heure du parti au pouvoir (le PNDS-Tarayya), il est en ce moment le premier vice-président de l’Assemblée Nationale. Retenons également que l’article 53 de la constitution stipule « qu’en cas de vacance du président de la république par décès, démission, déchéance ou empêchement absolu, les fonctions de président de la république sont provisoirement exercées par le président de l’Assemblée Nationale et si ce dernier est empêché, par les vices présidents de l’Assemblée Nationale par ordre de préséance».
Les textes étant clairs à ce niveau ; d’ores et déjà, l’on doit cesser de s’égosiller sur la candidature de M. Ben Omar, 4ème vice-président de l’entité. Car, au grand jamais, un parti de l’envergure du PNDS n’acceptera de confier ce poste-clé à un homme dont beaucoup se méfient.