Accusé de complicité dans une affaire de trafic d’enfants, en fuite depuis le 27 août, Hama Amadou, le président de l’Assemblée nationale du Niger, a accordé à "Jeune Afrique" son premier entretien depuis qu’il a quitté son pays.
Rencontré dans un hôtel parisien, celui qui fait figure de principal opposant au président Mahamadou Issoufou depuis un an (après avoir été son allié) se défend bec et ongles dans cette interview publiée dans le Jeune Afrique de cette semaine. Et contre-attaque, comme à son habitude.
S’il a fui, dit-il, c’est parce qu’il est victime d’un "complot" ourdi depuis la présidence. "La finalité, je la connais, affirme-t-il : il s’agit de m’emprisonner quelques jours afin de m’empoissonner. (…) Ils auraient fait venir un poison de Libye, dont les effets ne seraient intervenus que quelques mois après. (…) Je sais qu'ils ont cette intention macabre. Il y a quelques semaines, ils ont tiré sur mon domicile et ont enlevé les gardes affectés à ma sécurité. C'est pour cela que j'ai quitté le Niger".... suite de l'article sur Jeune Afrique