Le semblant de crise du football n’est que pure tentative de certaines personnes d’exorciser leur complexe. Exemple : Oumarou Diambeido. Arrivé à Niamey de sa brousse, il fut victime du bleuissement des jeunes de Niamey quand la capitale était encore un petit village, les jeunes autochtones avaient la manie de tester le tout nouveau.
Ces jeunes, admirent l’audace, le courage et l’intelligence de jeune venu de son Guessé natal, alors arrondissement de Oualam. Oumarou Diambeido avait subi l’impertinence de ces jeunes citadins. Son caractère forgé par l’éducation stricte de nos campagnes à cette époque lui valu des désagréments. Cela lui empêchait de promouvoir son caractère et il fut dirait-on vraiment enquiquineur. Après sa réussite sociale du fait de l’école il se résolu de prendre sa revanche sur la société qui l’avait considéré comme un moins que rien.
Par sa force de caractère et nantis de diplômes qui feront pâtir les niameysés, il se décida de prendre en main ce qui constitue en ce moment la référence du quartier qui l’a vu se métamorphoser du campagnard peureux et frustré au grand commis d’Etat : le club de football du Nouveau marché. C’est alors, tenant en main sa revanche, il multiplia tout le monde par zéro. Voilà un bref aperçu d’une des raisons qui explique le branle-bas dont la fédération nigérienne de football (FENIFOOT) fait actuellement l’objet.
Ceux qui ont connu la petite histoire de son arrivé à Niamey et les péripéties qu’il a traversé peuvent comprendre pourquoi lorsque Oumarou Diembeidou a finalement pu mettre la main sur le club du Nouveau marché, il venait s’arrêter sur le terrain à regarder les joueurs et à toute salutation, il ne répondait que par un hochement de la tête. Pour ceux qui pensent que la tempête soulevée dans le verre d’eau FENIFOOT, est guidée par un quelconque désir d’amélioration de la gestion se trompent éperdument. En réalité, la plus part de ceux qui crient au scandale ne le font que pour leur propre compte.
Certains pour une vengeance personnelle, d’autres pour des intérêts égoïstes. Si il y avait des problèmes à la FENIFOOT, les gérer nécessite t-il tout ce tintamarre ou alors si on était de bonne foi on allait tout simplement poser le débat à l’interne et chercher ensemble les solutions. Hélas il ne s’agit pas de cela, il ne s’agit pas de problèmes auxquels il faut trouver de solutions mais apparemment, il s’agit de créer des problèmes et éviter que des solutions y soient trouvées. Le football nigérien a grandit depuis quelques années et cela fait très mal à certains qui se présentent pourtant comme des acteurs crédibles de ce football.
Celui qui connaît bien le Niger ne s’étonnera pas de cette attitude apatride car cela ne concerne pas que le sport, en politique, dans l’administration et dans tous les autres secteurs de la vie collectives on retrouve ces pratiques qui sont en partie l’explication du sous-développement de notre pays.
