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L’air du temps : les candidats à l’heure de vérité
Publié le samedi 29 juin 2013   |  Le sahel dimanche


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© Autre presse par DR
Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahim, ministre de l`Education Nationale, de l`Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales


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En cette période correspondant à la tenue des examens de fin d’année scolaire, l’heure est fatidique chez les candidats. Tandis que les candidats au BEPC et aux autres examens du cycle ont subi la dure loi des épreuves, mardi et mercredi derniers, ceux qui aspirent à l’obtention du Baccalauréat restent encore dans l’expectative.

Autant dire que l’atmosphère est très pesante pour nos jeunes candidats. Comme dirait l’autre, l’heure de vérité a sonné. Pour les plus ‘’carriéristes’’ des candidats, c’est-à-dire ceux-là qui ont passé des nuits blanches à bûcher leurs cours et à s’entrainer en groupe, la délivrance sur les copies d’examen s’annonce moins angoissante. En revanche, pour ceux qui, comme la cigale de La Fontaine, ont passé toute l’année à fumer le ‘’chicha’’ et à se trémousser aux airs endiablés du rap dans les ‘’fadas’’ et autres coins chauds, l’inquiétude règne. Seuls face à leur destin, ces derniers passent de longues heures sur leurs épreuves à méditer sur leur sort. Surtout que l’ère du fameux ‘’tuyau’’ et de la fraude est désormais révolue dans notre pays. C’est dire qu’il faut redoubler d’effort et apprendre à ne compter que sur soi-même et sur son intellect.



Nostalgie quand tu nous tiens !...En ces moments de grande inquiétude qui s’affiche sur la mine patibulaire des candidats, l’on ne peut s’empêcher de replonger dans le passé pour revivre cette rage de réussir qui, au bon vieux temps, caractérisait les candidats au BEPC et au Bac. A cette époque-là, la réussite était perçue comme un défi crucial à relever absolument. Aussi, décrocher le Bac (pour utiliser l’expression consacrée de l’époque) était, d’abord et avant tout, une question d’honneur personnel. Rappelez-vous du fameux dicton ‘’le Bac ou l’exil !... ‘’. Ou carrément de vie : ‘’le Bac ou la mort, nous vaincrons’’, disaient les candidats sur un ton pathétique. Aujourd’hui, ces mots ont apparemment tout perdu de leur sens. Avec cette génération ‘’consciente et conscientisée’’, cette hargne du triomphe pour se tailler un avenir radieux s’estompe et s’émousse à petit feu. Et c’est bien dommage…

Assane Soumana

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