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Campagne médiatique de Hama Amadou: « chute d’un homme qui s’est fabriqué un destin »…
Publié le jeudi 11 septembre 2014   |  Tamtam Info


Le
© Autre presse par DR
Le Président de l’Assemblée nationale Hama Amadou et le Ministre Abdou Labo


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Campagne médiatique de Hama Amadou Les élucubrations d’un Guru en déperdition Affligeante, pathétique et incongrue, voilà en résumé la substance de la campagne médiatique engagée par l’homme qui a sauté par les murs pour échapper à la justice de son pays, M. Hama Amadou pour salir son pays et ses dirigeants.

En plus des insanités, du délire, de la mauvaise foi et de la malveillance, cette campagne médiatique est un ramassis de mensonges et de la paranoïa. A vrai dire, Hama Amadou est paranoïaque. Il est tellement obnubilé par le pouvoir qu’il est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il ne peut concevoir un Niger en paix et en sécurité, lorsqu’il n’est pas aux affaires. Le pouvoir, tout le pouvoir doit lui revenir. Il était tellement pressé d’accéder par tous les moyens au pouvoir qu’il a de lui-même tenté en vain de casser l’alliance au pouvoir. Ayant lamentablement échoué, il jeta son dévolu par une OPA sur l’opposition qu’il méprisait auparavant. Heureusement pour le pays, des compatriotes mus par la seule volonté de redresser le pays, claquèrent la porte d’une opposition sans âme pour venir soutenir les actions du Président de la République. Le comploteur national n’en a cure de cet échec cuisant.

Chaque jour que Dieu fait il lança des appels aux pieds à l’Armée pour l’aider à accomplir son rêve ; mais peine perdue. Car, l’armée nigérienne est une armée républicaine. Dieu faisant bien les choses, l’affaire des bébés importés éclata et le « roi » apparu pour la première fois nu. Sa seconde épouse assuma son rôle et se retrouva comme tous les autres prévenus en prison. Comme dirait le célèbre chanteur Haoussa Dan kwairo, la rivière a tarit et le crocodile est seul dans la nasse. L’étau se resserre autour de Hama Amadou surtout après la levée de son immunité parlementaire par le bureau de l’Assemblée. Que faire ? Au lieu de se comporter enfin comme Garçon selon l’expression ivoirienne, Hama comme à son habitude a pris ses jambes au cou pour laisser dans le déshonneur et la honte, femmes, enfants et tous ceux qui croyaient en lui. L’honneur, la dignité sont des mots qui n’ont aucune valeur pour le seigneur de youri.

Il a enfanté une secte d’adeptes fanatisés, qui ne jurent que par lui, même si lui, par ses comportements quotidiens, ne peut que susciter mépris et rejet. En pareilles circonstances, le bon sens et la responsabilité recommandent à l’intéressé de se taire, se faire tout petit, rentrer dans ses petits souliers, se faire oublier afin de permettre à ses adeptes de digérer cette honte indélébile, qui va les suivre toute leur vie. Mais c’est méconnaître mal le personnage, qui de son exil doré dans les palaces européennes se remet à son sport favori, les élucubrations. Et en manipulateur hors pair, et grand comploteur auprès de l’éternel, l’intéressé ne voit que le mal partout. Tout le monde veut sa peau. A commencer par le Président de la République, Issoufou Mahamadou aujourd’hui, hier, c’était le Président Tandja et avant-hier, c’était le Président Ousmane.

Toutes ces personnalités ont, au moment de leur magistère, été accusés par le sieur Hama Amadou de vouloir attenter à sa vie. De son château de « Versailles » en France, il continu à narguer le peuple nigérien, un peuple qu’il méprise allègrement. Dans notre société, tout homme qui fui au combat est banni, il devient la risée de sa famille. Et de générations en générations, les griots relateront la félonie d’un tel, qui a déshonoré sa famille. Donc le bon sens recommande à tout fugitif de fermer sa gueule et de vivre éternellement dans la honte et le déshonneur. Mais tel ne pas le cas de Hama Amadou, car l’homme se croit investi d’une mission, être par tous les moyens, Président de la République du Niger. Pour parvenir à ses fins, il est prêt à tout, casser les liens d’amitié et de parenté, manipuler des innocents, créer des troubles afin que l’armée intervienne et l’aide à se hisser au sommet de l’Etat. Crocs en jambes, filouterie, trahison sont ses marques de fabrique. Sa dernière trouvaille, une allégation selon laquelle on veut le « tuer ».

« J’ai fui pour sauver ma peau ». Le téméraire ! Alors qu’il avait mobilisé des chairs à canon à la devanture de sa maison, prêts à se faire massacrer pour l’honneur du Guru, en empêchant son arrestation (qui était légale car émanant de la justice, celui-ci a pris sournoisement son cheval ailé pour se retrouver au Burkina Faso avant de continuer son exil volontaire en Europe. Le Niger est un Etat de droit ; le gouvernement issu des élections, libres, transparentes et démocratiques a toujours utilisé les voies démocratiques pour gouverner et trouver des solutions aux problèmes qu’il gère. La vie est sacrée chez nous, nous ne connaissons ni le meurtre politique ni un quelconque règlement de comptes. Tout se fait au niveau de la justice, une institution crédible et jalouse de son indépendance. Le délire et la psychose de la mort sont innés chez Hama Amadou. Il voit la mort partout ; c’est peut être dû à son penchant pour les films d’horreur.

Depuis toujours, même en étant au pouvoir, il voit des ennemis partout. Il veut se faire présenter comme la bête noire à abattre. Aux plus forts moments de la cohabitation cahoteuse, il avait accusé le Président Ousmane de vouloir attenter à sa vie. Lorsqu’il a eu des démêlées judiciaires pour avoir détourné l’argent destiné à la presse et que le Président Tandja l’avait envoyé pour « inaugurer » la prison de Koutoukalé, qu’il avait, lui-même Hama, rénové dans l’espoir d’envoyer ses opposants, il a crié sur tous les toits du monde qu’on veut le tuer. Aujourd’hui encore il crie, toute honte bue, qu’on veut le tuer. Finalement il faut reconnaitre pour l’admettre que c’est Hama Amadou qui est un non démocrate, quelqu’un qui se soustrait à la justice, trahit ses alliés, fait une OPA sur l’opposition, fait des appels du pied à l’armée et veut accéder au pouvoir par des voies non démocratiques.

Aujourd’hui, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, les générations futures retiendront comme ses hauts faits d’armes, sa fuite dans le déshonneur et l’indignité. En Afrique, et principalement au Niger, un chef digne n’abandonne jamais le combat au contact de la mêlée. Il se bat jusqu’au sacrifice suprême s’il faut, c’est cela le sens de l’honneur et de la dignité. Mais prendre la poudre d’escampette à la moindre escarmouche et chercher après, des subterfuges pour recouvrer sa virginité est un acte de félonie. « J’ai fui pour sauver ma peau et pouvoir me présenter aux élections présidentielles». Le héros a fui pour sauver sa peau et se présenter aux élections présidentielles. Les élections ? Voilà l’obsession obsessionnelle de Hama Amadou. A chaque seconde il ne vit et ne pense qu’à ça. Le chemin est long Monsieur, et c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et quand il veut. La fuite n’a jamais sauvé quelqu’un de son destin.

Que l’on se trouve à Niamey ou ailleurs dans un bunker parisien, lorsque sonnera l’heure de partir, rejoindre son Seigneur, il n’y aura aucun répit. Donc cette fuite est un acte extrêmement grave pour un politicien. Fuir pour échapper à la justice de son pays, alors que l’on aspire à occuper les plus hautes fonctions est un aveu de culpabilité. Mais ce qui est encore plus grave, c’est lorsque l’intéressé affirme sur RFI qu’il a foi en la justice française, le complexe du nègre, mais il n’a pas foi en la justice de son pays quel paradoxe. Il s’agit de m’emprisonner quelques jours afin de m’empoissonner. (…) Ils auraient fait venir un poison de Libye, dont les effets ne seraient intervenus que quelques mois après. Ou il s’agit de l’imagination fébrile de quelqu’un qui a trop visionné les films de science-fiction et qui vit dans l’univers hollywoodien, ou bien il reconnait implicitement avoir acheté lui-même ce genre de poison pour commettre des attentats à Niamey.
Dans tous les cas, le Niger qui est un Etat de droit, pas un Etat voyou, respectueux des valeurs démocratiques, doit sans délai procéder à des perquisitions chez l’intéressé ou chez certains de ses lieutenants pour voir s’ils n’ont pas stockés des armes de destruction massive. Le meurtre ou les arrestations arbitraires n’ont pas droit de cité dans notre pays. Le penser et l’affirmer sans apporter la moindre preuve équivaudrait à reconnaitre soi-même que c’était sa pratique quotidienne. Je sais ce que valent les prisons nigériennes. Voilà un aveu lourd de conséquence et comment sont-elles les prisons nigériennes ? Sont –elles des mouroirs ? Au cours de sa carrière politique Hama Amadou a envoyé des centaines de ses compatriotes dans ces mêmes geôles. Pour un simple mot déplacé, le prince a embastillé plusieurs journalistes, acteurs politiques, et acteurs de la société.

Et reconnaître aujourd’hui que les prisons nigériennes n’étaient pas dignes, c’est manquer de respect et de considération à tous ceux qu’il a privé de liberté au moment de sa puissance. Elles ne sont peut-être pas « dignes » du prince, mais lorsqu’on aura passé toute sa vie à faire des intrigues, coups bas et autres délation, on ne peut que récolter ce que l’on a semé. Le Guru est désorienté, il est totalement nu, l’unique alternative qui reste, c’est de se mettre à la disposition de la justice de son pays. Le reste n’est que chimère….

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