C'est presque la fin d'un long épilogue transitoire au sommet de la filiale bancaire nigérienne de la Banque islamique de développement. Un nouveau directeur général, Mahamane Ibrahim Dansousou, précédemment directeur de l'exploitation à la Sonibank, leader du marché, vient d'être installé, depuis le 1er septembre dernier par le conseil d'administration de la holding à la tête de la BIN (Banque islamique du Niger). Il remplace à ce poste Abdoulaye Mano, jusque-là directeur général intérimaire.
Sur la place bancaire de Niamey, après plusieurs mois de supputations et de convoitises, suite à la disparition brutale de l'ancien directeur général de la BIN, Mahamadou Kane, une nouvelle page s'ouvre.
Le poste de directeur général qui était resté vacant - même si les autorités du holding avaient décidé de nommer un DG intérimaire, en la personne de Abdoulaye Mano, qui occupait les fonctions de directeur général adjoint - a trouvé repreneur.
Après plusieurs allers-retours entre Niamey et Dakar, sanctionnés par des réunions techniques et des brainstormings, le conseil d'administration qui a reçu l'aval de la commission bancaire a finalement décidé de nommer le 1er septembre 2014 le banquier Mahamane Dansousou.
Ce dernier occupait les fonctions de directeur d'exploitation de Sonibank (Société nigérienne de Banque) avant d'atterrir aux commandes de la BIN. Derrière ce vaste jeu de chaises musicales se profile un relifting pointu du management des filiales du holding en Guinée et au Niger.
La nomination du nouveau patron de la Banque islamique de Guinée devra intervenir incessamment, nous a soufflé une source autorisée. L'actionnariat de la BIN est constitué de 50,06% par la Société islamique pour le développement du secteur privé (filiale de la BID), 49,88% par la BID et 0,06% par l'Etat du Niger.