«Ils auraient fait venir un poison de Libye, dont les effets ne seraient intervenus que quelques mois après son ingestion… » Que d’insinuations, que de sous-entendus le président de l’Assemblée en cavale, a eu à proférer du fond se son exil, contre ses anciens amis du pouvoir !
Des assertions pourtant lourdes de sens, qui sont contenues dans l’hebdomadaire Jeune afrique du 7 au 13 septembre 2014. En parlant de tentative d’empoisonnement contre sa personne, Hama a-t-il seulement pris toute la mesure de ses allégations ? De ses accusations ? Peut-il seulement prouver ses dires ? Avec le vocable « Ils », lancé pernicieusement à la ronde par notre expert en magouilles, chacun pourrait se retrouver dans le lot. A commencer par le Magistrat suprême Issoufou Mahamadou lui-même. Il importe donc que la lumière soit faite par rapport à cette aff aire.
Car 17 millions de Nigériens ont besoin de savoir la vérité ; au nom du droit à l’infor- mation qui est un point garanti par la Constitution. Nous savons déjà « l’enfant terrible de Youri », c’est-à-dire Hama, roué dans le montage et la désinformation. Mais quand il va jusqu’à insister dans son interview qu’il était convaincu de son assassinat (car il tenant l’information de sources sures), le président de la République Issoufou Mahamadou se doit de porter plainte et demander à ce qu’une enquête à ce sujet soit ouverte. Du moment que de telles accusations n’honorent pas l’image d’un Chef d’Etat, encore moins celle d’un pays.