Les Nigériens commencent déjà à vivre dans leur chair les affres de la flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité, à une semaine du début du Ramadan. Comme d’habitude, en cette veille du mois béni du ramadan, les commerçants, seuls maîtres de la situation, profitent de la forte demande, pour s’adonner à une spéculation des prix de certains produits de première nécessité, tels que les céréales, le sucre, les légumes et fruits, la viande, le poisson, les condiments.
Ceci est pratiqué, au nez et à la barbe des autorités compétentes, et en dépit de tous les engagements pris par leurs différents syndicats, de diminuer ou garder à l’état, pour certains, les prix de ces produits, malgré les multiples interpellations et appels au civisme des organisations de défense des droits des consommateurs.