Rappelons que deux transitaires croupissent à la prison civile de Niamey depuis plus deux ans. Ils sont gardés, selon des sources judiciaires, en attendant de voir clair dans le dossier qui oppose l’Etat du Niger à l’ancien directeur général de la Nigelec Ibrahim Foukori.
Mais, aujourd’hui, après la libération de Foukori, le vendredi dernier, les deux transitaires doivent –ils continuer à garder prison. A notre avis non, car la justice doit être équitable dans le traitement des dossiers. Sans parler de la procédure par laquelle, Foukori a été libéré, les deux transitaires doivent également et nécessairement recouvrer la liberté. En tout cas, aucune raison ne semble exister pour que les deux transitaires ne puissent pas recouvrer leur liberté.
Auquel cas, on risquerait de parler de deux poids, deux mesures et de violation des principes sacro - saints des droits humains. Surtout que, selon toujours des sources judiciaires, le juge en charge du dossier aurait accordé une liberté provisoire aux deux transitaires, mais réfutée par le parquet. Dans tous les cas, aujourd’hui, avec la libération de Foukori, (une libération que nous saluons au passage) il faut également libérer les deux transitaires qui ont également les mêmes droits que Foukori.