Baccalauréat, session 2013 : 25 167 candidats affrontent les épreuves sur l’ensemble du territoire #aNiamey

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Baccalauréat, session 2013 : 25 167 candidats affrontent les épreuves sur l’ensemble du territoire

Publié le mardi 2 juillet 2013 | Le Sahel

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Mamadou Youba Diallo, Ministère des Enseignements Moyen et Supérieur et de la Recherche Scientifique

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Examens de fin d`année 2013

Les examens du Baccalauréat au titre de l’année 2012-2013 ont démarré, hier matin sur toute l’étendue du territoire national, parachevant ainsi une année de dur labeur au prix de moult sacrifices de la part des candidats. Ils sont au total 25 167 candidats à braver les épreuves, hier 1er juillet, dans l’espoir de décrocher le premier diplôme universitaire. Cette étape constitue l’aboutissement d’un long cursus scolaire parsemé d’obstacles et d’une année scolaire relativement calme au plan social, conséquence des dispositions idoines prises par le gouvernement à travers le Ministère des Enseignements Moyen et Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Dans le message traditionnel qu’il a prononcé à la veille de cette session, le ministre Mamadou Youba Diallo a félicité les responsables administratifs et pédagogiques, les Syndicats, les Associations et tous les acteurs de la Communauté éducative au titre de l’Enseignement Moyen pour leur bonne disposition d’esprit et leur dévouement à la cause de notre Ecole qui ont permis à notre pays et aux élèves de bénéficier d’une année scolaire normale.

L’Etat, a dit le ministre Mamadou Youba Diallo, a mis tout ce qu’il faut pour assurer aux candidats les conditions d’un bon déroulement de ces examens. Cette année, le nombre des candidats a connu une hausse de 2500 candidats par rapport à l’année précédente, a rappelé le ministre, qui voit en cela le signe d’une amélioration significative de la couverture scolaire au niveau moyen. M. Youba Diallo a rassuré les candidats que toutes les dispositions sont prises pour cette session au plan humain et matériel tout en exhortant les parties à travailler avec dévouement pour sa réussite.

Sur le terrain, l’on a pu aisément constater que tout se déroule dans le calme, la sérénité et la sécurité au niveau de tous les jurys repartis dans la capitale. Ainsi, au lycée Issa Korombé qui abrite quatre jurys, l’ambiance est très studieuse et les candidats s’agrippent convenablement à leurs épreuves sous l’œil vigilant des surveillants et sou la bonne garde des agents des forces de l’ordre déployés dans tous les coins de l’établissement pour assurer la sécurité sur les lieux. Le président du jury N°11, M. Mallam Issa Mahaman, se veut très rassurant et confiant, malgré le caractère chargé de la journée. En effet, aucune absence n’a été signalée, les candidats ayant tous répondu et ont commencé les examens à l’issue de l’appel et la vérification des convocations et des pièces d’identité ainsi que la confrontation avec les fiches. Son jury a eu tous les matériels nécessaires pour les examens y compris pour les candidats non voyants, a-t-il précisé. M. Mallam Issa a fait une mention de la présence permanente des forces de sécurité qui sont déployés pour veiller sur les 1500 candidats et le personnel administratif des quatre jurys. Il a affirmé qu’il n’y a pas de problèmes majeurs hormis les soucis d’aération et d’éclairage dans certaines salles de classes du fait du manque d’électricité tout en assurant que des dispositions sont en train d’être prises pour résoudre le problème.

Pour la première journée de ce test crucial, le président du jury N° 11 a souligné n’avoir eu échos d’aucun cas et d’aucune tentative de fraudes. Il a estimé que cela est la résultante de la campagne de sensibilisation menée en avril par les services du baccalauréat dans tous les établissements à Niamey comme à l’intérieur du pays pour attirer l’attention des candidats sur les risques encourus en cas de fraude. « Pour cette session, les responsables ont préféré la prévention plutôt que la répression », a-t-il dit, en soulignant que des dispositions sont aussi prises au niveau de chaque jury pour éviter aux candidats des prises de risques inutiles tel que l’utilisation des téléphones qui est strictement interdite en salle d’examen.

Le Sahel

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