On l'aurait moins imaginé, mais le constat s'impose de lui-même. Daouda Mamadou Marthé est en ces moments aux anges. Il vient d'accomplir un de ses grands rêves. Circonstance oblige, il a pris la place et le rôle de Hama Amadou à la direction de l'Assemblée nationale. Il y trône avec beaucoup d'entrain et de vigueur, comme s'il avait mérité le poste. Pourtant l'on sait que dans les conditions normales, son parcours personnel ne saurait le prédestiné à occuper une telle place.
Et puis, se rend-t-il compte de ce que de tous ceux qui ont jusque-là occupé la fonction, il devrait être le parfait dernier de la classe. Pour rappel, le fauteuil de président d‘Assemblée a déjà été occupé par de noms élogieux comme Georges Condat, Boubou Hama, Moutari Moussa, Moumouni DjermakoyeAdamou, Mahamadou lssoufou et tout récemment encore par Hama Amadou.
Chacun d'entre eux, est une véritable figure de proue de la scène politique nationale. Puis, ils avaient bien avant occupé d'importantes fonctions politiques et ou administratives pour par la suite atterrir à l'Assemblée. C'est pour dire que cette fonction était jusque-là occupée par des nigériens de très bonne facture.
Même dans sa configuration actuelle, Marthé n'est certainement pas le meilleur profil pour occuper le poste. Mais, nous devrions faire avec... Le nouveau roi est là. ll faut s'y faire et donc l'admettre :
Daouda Mamadou Marthé remplace Hama Amadou, par la simple force des choses.
Mais pourra-t-il déployer la même énergie que celui qu'il remplace pour bien accomplir la mission qui est aujourd'hui la sienne ? Même la simple direction des débats, est-elle dans les possibilités du. . . nouveau président?
Non ! Nous avons pour notre part tendance à oublier que nous sommes sous le régime du Guri et que celui-ci peut nous servir n'importe quel alliage politique.
Daouda Mamadou Marthé comme président de l'Assemblée du Niger.
.jpg)
