Une information selon laquelle la femme de Hama Amadou, détenue à la prison civile de Kollo depuis 2 mois, aurait été placé dans un isolement total du 10 au 17 septembre dernier, circule dans la capitale Niamey. D’ailleurs, même son mari Hama Amadou de sa fuite l’a soutenu devant les médias étrangers dans ses élucubrations.
Pour lui, c’est pour se venger de lui que sa femme subie une pression du régime. Faute de prendre le gros poisson on se contente de sa femme, ce que veut dire Hama Amadou. De leur côté, les opposants dont en majorité les partisans de Hama Amadou ont continué à jaser sur cette question. Des commentaires insensés ont été distillés de partout. Une façon d’alerter l’opi- nion nationale et internationale sur les actes supposés déplacés du régime. Le vendredi 20 septembre dernier, le Directeur Administratif et Pénitentiaire du Ministère de la Justice, M. Mamane Sani Ousseini Djibalé est sorti pour donner des précisions sur cette mesure d’interdiction qui ne concerne pas unique la femme de Hama Amadou, comme on le laisse croire.
En substance, l’on retient que le responsable de l’administration pénitentiaire soutient ses dires sur l’égalité des citoyens devant la loi. Aucune discrimination ne pouvait être faite entre les détenus. La femme de Hama Amadou ne doit pas constituer une exception parmi toutes les femmes détenues. Il ne s’agit ni plus ni moins qu’une découverte de 12 téléphones portables détenus par ces femmes détenues pour supposition d’enfant. Chose complètement interdite par un décret de 1999. Aucun détenu ne doit garder un téléphone portable sur lui. C’est un total de 18 téléphones portables qui ont été retirés des détenus des prisons civiles de Niamey, Kollo et Say. D’ailleurs, même le Ministre d’Etat, Abdou Labo, détenu à Say a été vu retirer son téléphone portable pour aligner les détenus sur la même loi. C’est en fait pour rectifier le tir et remettre les détenus sur les mêmes pieds d’égalité que cette mesure a été prise.
Mais comme il y a la femme de Hama Amadou, l’affaire ressemble à une chasse aux sorcières. Des gens disent que cette femme a été illégalement privée de son téléphone. Il faut arrêter d’intoxiquer l’opinion nationale nigérienne sur cette affaire qui relève pourtant du droit commun. Jusqu’à preuve de contraire, ce n’est ni la Présidence de la République ni la Primature ni aucune autre institu- tion politique qui gère l’affaire de bé- bés importés, c’est bel et bien la jus- tice nigérienne. A chaque fois que des personnalités sont impliquées dans certaines affaires scabreuses, elles s’arrangent toujours à entretenir des informations infondées. Cette entreprise est certainement vouée à l’échec dans un Etat de droit où tous les citoyens sont régis par les mêmes lois.
Le Directeur de l’Administration Pénitentiaire a été on ne peut plus clair, tous ceux qui s’exposent à des faits de nature à violer les lois de la République verront la sanction leur être infligée. Sans aucune discrimination. Les apprentis sorciers qui s’aventureront à piétiner les textes seront châtiés quelque soit le poste qu’ils occupent. Voilà qui est bien dit.