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Visite de la ministre congolaise des Affaires Sociales, de l’Action Humanitaire et de la Solidarité au Niger : Pour un partage d’expérience en matière de promotion de la femme et de protection de l’enfant
Publié le mercredi 24 septembre 2014   |  Le Sahel


La
© Autre presse par DR
La ministre des Enseignements Secondaires, Mme Bety Aichatou Habibou Oumani


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En mission de travail au Niger, la ministre des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité du Congo Brazzaville, Mme Émilienne Raoul a entamé lundi dernier, une série de visites à Niamey. C'est ainsi qu'elle s'est rendue respectivement à la Maison de la Femme Nigérienne (MAFENI) au quartier Yantala et au Service Educatif Judiciaire et Préventif (SEJUP) dans le 5ème arrondissement. Elle était accompagnée dans ces visites par la ministre de l'Enseignement Secondaire, Mme Bety Aichatou Habibou Oumani, assurant l'intérim de son homologue de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant.

Cette mission de la ministre congolaise des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité au Niger s'inscrit dans le cadre d'un partage d'expérience entre nos deux pays dans le domaine de la promotion de la femme et de la protection de l'enfant. A leur arrivée à la Maison de la Femme Nigérienne, la ministre de la Population par intérim et son hôte du Congo Brazzaville ont été chaleureusement accueillies par la directrice de la MAFENI, Mme Alfari entourée de ses proches collaborateurs. Après les salutations d'usage, la directrice de la Maison de la Femme Nigérienne a présenté à la délégation ministérielle ce service relevant du ministère de la Population.

Créée le 21 octobre 2010, la MAFENI a pour objectifs d'initier les femmes aux activités génératrices de revenus ; de les sensibiliser en éducation pour la santé, l'hygiène alimentaire et en gestion de l'environnement ; de former les femmes en technique de production, de transformation et de commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux ; de développer des liens de fraternité, de solidarité et d'amitié entre les femmes de toutes les couches sociales du pays ; de renforcer les capacités des femmes en informatique et sur les nouvelles technologies de la communication etc. Quant aux activités réalisées, elles se résument à la sensibilisation porte à porte au cours de laquelle 80 femmes ont été touchées ; l'organisation et l'encadrement de 38 groupements totalisant plus 950 femmes ; l'accueil et l'écoute de 5 femmes violentées etc. la MAFENI compte aujourd'hui sept (7) agents dont un appelé du service civique.

Peu après cette présentation, la ministre congolaise des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité a visité les stands d'exposition des produits agricoles transformés. Le service éducatif judiciaire et préventif (SEJUP) implanté dans le centre des jeunes de Karadjé dans le 5ème arrondissement de Niamey a constitué la 2ème étape de cette visite. Le SEJUP assure actuellement le suivi en alphabétisation de 21 enfants en difficulté.

S'exprimant à l'issue de cette visite, la ministre congolaise des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité Mme Émilienne Raoul a indiqué avoir été séduite par la panoplie d'activités qui se déroulent à la Maison de la Femme
Nigérienne. Ce service s'efforce de faire en sorte que les femmes soient autonomes et indépendantes du point de vue économique. ''Les groupements des femmes que nous avons vus sont entreprenants. En témoigne la diversité des produits issus de l'agriculture que ces femmes transforment'', a indiqué Mme Emilienne Raoul.

Appréciant les activités du service éducatif judiciaire et préventif des enfants en difficulté, elle a relevé que le phénomène des enfants de la rue et dans la rue est observé un peu partout dans les villes africaines. ''Nous sommes tenus en tant que responsables en charge de la protection de l'enfant de ramener ces enfants dans une situation dite normale, c'est-a-dire les scolariser. Et c'est ce que font les responsables du SEJUP du 5ème arrondissement de Niamey'', a-t-elle conclu.

Hassane Daouda

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