Atelier de lancement du Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) : 106 millions de dollars pour renforcer la résilience des populations des régions les plus exposées #aNiamey

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Atelier de lancement du Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) : 106 millions de dollars pour renforcer la résilience des populations des régions les plus exposées

Publié le jeudi 25 septembre 2014 | Le Sahel

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Atelier de lancement du Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) : 106 millions de dollars pour renforcer la résilience des populations des régions les plus exposées

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- 10/4/2014

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Activités gouvernementales 2014

A l'initiative de la Banque mondiale et du Ministère du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, s'est tenu vendredi dernier au Palais des congrès de Niamey, un atelier de lancement du Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU). C'est le Ministre d'Etat en charge du Plan, M. Amadou Boubacar Cissé qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux en présence du ministre de l'Urbanisme et du Logement M. Habi Mahamadou Salifou, de la ministre déléguée à l'Aménagement du Territoire, Mme Ibrahim Binta Fodi, du Gouverneur de la région de Niamey, du Représentant résident de la Banque mondiale au Niger et de plusieurs invités et participants.
Au cours de cette rencontre d'une journée, les discussions ont porté sur trois (3) points essentiels à savoir la présentation générale du Projet, son cadre de suivi de résultats ; les procédures de décaissement des ressources et de passation de marchés ainsi que les cadres de gestion environnementale et sociale du Projet. Le Ministre d'Etat, ministre du Plan, de l'Aménagement du Territoire et du Développement communautaire a dans son allocution indiqué que le Niger comme tous les pays est régulièrement confronté à certains phénomènes naturels. Il s'agit entre autres du réchauffement climatique, de la forte variabilité interannuelle des précipitations qui rendent notre pays plus vulnérable aux risques naturels.
A ceux là s'ajoutent la forte croissance démographique, le déboisement, l'érosion accrue des sols et la dégradation des terres dans les bassins hydrographiques qui constituent autant de facteurs contribuant à l'augmentation des risques de catastrophes.
En effet, explique M. Amadou Boubacar Cissé les dix (10) grandes sécheresses, une série de neuf (9) inondations enregistrées par le Niger au cours des trente dernières années, les précipitations exceptionnelles de 2012, et la montée du fleuve ont non seulement entrainé un exode rural massif de la population mais aussi et surtout endommagé les infrastructures et les logements dans les villes, les villages et les périmètres irrigués le long du Niger et de la Komadougou. ''Ce projet a dit le Ministre d'Etat en charge du Plan, constitue la réponse concertée du gouvernement et de ses partenaires pour faire face a ce défi réel''. Il a été initié par le gouvernement en partenariat avec l'Association Internationale pour le Développement (IDA), le Fonds pour les Pays les Moins Avancés (FPMA) et le Fonds pour l'Environnement Mondial(FEM), en vue d'améliorer la résilience de notre pays face aux aléas naturels grâce à des interventions de gestion des risques de catastrophes sur des sites ciblés et au renforcement des capacités du gouvernement à répondre rapidement et efficacement en situation de crise ou d'urgence.
Ce projet précise M. Amadou Boubacar Cissé s'inscrit résolument dans le Programme de Renaissance du Président de la République et s'intègre harmonieusement dans le cadre du Plan de Développement Economique et Social (PDES, 2012-2015) et de l'initiative 3N à travers son axe stratégique N°3 intitulé «Amélioration de la résilience des populations face aux changements climatiques, crises et catastrophes». Ainsi, il interviendra dans les régions de Diffa, Dosso, Niamey et Tillabéry et contribuera à réduire significativement la vulnérabilité des populations exposées aux risques d'inondations par une approche multisectorielle intégrée ciblant en priorité les zones qui ont été touchées par les inondations de 2012 et à renforcer la résilience de nos populations, en créant un effet positif sur la croissance du secteur agricole qui demeure la principale source de subsistance et de revenus pour plus de 80% des populations nigériennes notamment celles rurales.
M. Amadou Boubacar Cissé a enfin appelé au sens de responsabilité et de sacrifice des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet afin de concrétiser les attentes du Gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des populations rurales et urbaines des zones d'intervention. Pour sa part, le représentant résidant de la Banque mondiale au Niger, M. Nestor Coffi s'est félicité de noter que désormais les risques liées au climat et aux changements globaux dans la planification urbaine et dans le dimensionnement des infrastructures seront mieux pris en charge grâce à l'approche innovante prévue dans le présent projet. Il a invité les participants à accorder une attention toute particulière aux présentations qui leur seront faites et à formuler des recommandations pour corriger d'éventuelles insuffisances. Auparavant le Gouverneur de la région de Niamey M. Hamidou Garba, s'est réjoui de la mise en œuvre de ce projet qui contribuera à gérer les risques de catastrophes et le développement des communes d'intervention dans le Niger en général et dans les cinq (5) communes de la ville de Niamey en particulier.
Aïchatou Hamma Wakasso

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