Pour marquer sa volonté de voir tous les usagers de la route se conformer à la loi, le ministre des Transports, Ibrahim Yacouba, a rencontré hier, 19 février 2013, les membres de l’Association des chefs traditionnels du Niger (ACTN) qui ont pris l’habitude, depuis un certain temps, de se distinguer en utilisant à la place des plaques d’immatriculations réglementaires, des insignes ou des attributs de leur chefferie.
Cette rencontre fait suite à un communiqué de ministre Ibrahim Yacouba rendu public récemment pour rappeler à tous les usagers de la route, l’obligation qui leur est faite de s’identifier en immatriculant leurs véhicules.
En initiant cette rencontre avec les chefs traditionnels, le ministre des Transports, devait expliquer, à l’intention des représentants des ces derniers, que celle-ci se tient uniquement, par respect pour leur rang et pour le symbole qu’ils représentent dans la société. Mais par-dessus tout a-t-il tenu à réaffirmer, l’objectif visé par le gouvernement est bel et bien d’améliorer les conditions de la sécurité routière et de la sécurité de manière générale dans notre pays.
« La république » ne faisant pas de distinction entre les citoyens, les honorables chefs traditionnels sont donc gentiment sommés de se conformer à la réglementation en vigueur. Néanmoins, eu égard à leur statut, il a été décidé pour préserver leur dignité, que des cocardes autocollantes, en guise de signes distinctifs, seront confectionnées afin de distinguer leurs véhicules des autres. Mieux, des facilités sont à l’étude en vue d’assouplir le processus d’immatriculation de leurs véhicules, de même que des dispositions sont envisagées afin de permettre à ceux qui ne disposent pas encore de véhicules, d’en acquérir, ne serais-ce que les véhicules réformés de l’État.
À noter que selon le communiqué du ministre des Transports, les récalcitrants auront jusqu’au 1er mars pour se conformer à la réglementation en vigueur.