Le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) a appelé, lundi à Rabat, les parlements africains à contrôler, dans le cadre de leurs mécanismes internes, la situation des droits de l’Homme dans leurs pays.
Lors d’un séminaire sous le thème « Traduire les engagements internationaux en matière des droits de l’Homme en réalités nationales : la contribution des parlements aux travaux du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU », les parlementaires africains ont demandé d’institutionnaliser une représentativité des parlements africains au sein du système de fonctionnement du Haut Commissariat des Nations unies.
« Notre séminaire mène une réflexion sur la manière de renforcer la participation des parlements africains dans les mécanismes onusiens en matière des droits de l’Homme et de réfléchir sur l’impact du rôle des parlements dans ce domaine », a déclaréune députée tunisienne, membre du HCDH à Genève.
Organisé conjointement par le Parlement du Royaume du Maroc, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme et l’Union interparlementaire, en partenariat avec la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme et le Conseil national des droits de l’Homme du Maroc, ce séminaire s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres régionales destinées à renforcer la contribution des parlements au travail du Conseil des droits de l’homme, à les informer sur le fonctionnement de l’Examen périodique universel (EPU), à les sensibiliser à l’importance de ce mécanisme et, in fine, à les y associer.
Ce séminaire consistera à recenser les bonnes pratiques des parlements en matière de coopération avec le Conseil des droits de l’Homme, l’idée étant de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme en général en instaurant un dialogue avec les autres parties prenantes, à savoir les institutions nationales de droits de l’Homme et la société civile.