Ali GAZAGAZA membre du Bureau Politique National du parti Moden FA Lumana.
Par rapport à cette affaire qui défraie la chronique, se tient contre toutes velléités qui consistent à ventiler une opinion malveillante sur Hama ou sur l’acte qu’il a posé en se soustrayant à la justice et avec des preuves qu’il apporte dont cette analyse fera l’épilogue.
Il a d’abord rappelé le contexte et les raisons qui ont conduit à toute cabale contre la personne du leader du parti Moden FA Lumana dont en substance on peut citer la principale cause de cet acharnement qui constitue sans nul doute la conquête du pouvoir en 2016.
Ensuite, il a exposé les actes qui ont présagé la tournure qu’allait prendre toute cette situation et au nombre desquels, on peut citer le retrait de la sécurité de Hama en tant que deuxième personnalité de l’Etat, la tentative d’empoisonnement par des moyens étrangers à notre comportement social, les tirs nourris chez celui-ci, un attentat dont les auteurs courent jus- qu’alors dans la nature, en somme une trentaine de cas de harcèlement.
Il a aussi présenté un tableau sommaire dressé par lui et ses pairs, en commençant par ce que le Ministre de l’intérieur avait annoncé les couleurs il y a de cela environ 6 mois que Hama Amadou sera isolé et traité comme tel. Et en venant à la question du moment, il a déclaré que comme annoncé sur beaucoup de medias nationaux et même à l’international, Hama Amadou aurait pris la fuite, mais qu’il faille rectifier dans l’esprit des populations que le parti Moden FA a le devoir de protéger son Président.
« Il est bien vrai que Hama Amadou, s’il est coupable, doit répondre comme tout le monde c’est-à-dire dans le respect des règles préétablies, mais comment comprendre qu’un morceau de bureau, qu’un vice-président se donne les prérogatives de convoquer une réunion et de prendre une décision contre le Président de l’Assemblée nationale à un moment où le Président de cette institution a adressé une requête à la Cour constitutionnelle pour lui demander d’interpréter et de regarder les modalités de l’application de l’article 88 alinéa 4 de la Constitution et que les gens se précipitent pour vouloir le mettre à la disposition de on ne sait qui ».
A la question de savoir si Hama est à Niamey, il répondit par ces termes : « Hama Amadou est en lieu sûr et qu’il ne pouvait se rendre jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle se prononce, qu’il soit à Niamey ou à Ouagadougou, là n’est pas le plus important, le plus important c’est la sécu- rité du Président Hama Amadou.
Aujourd’hui, nous notre crainte n’est pas que Hama soit amené en prison mais plutôt c’est sa vie que nous épargnons, pour qu’on ne puisse pas attenter à sa santé ou à son intégrité physique. La vie de Hama Amadou est en danger, sa vie est menacée… »
Autres points évoqués dans le même ordre d’idée, c’est la question de la relève au sein du parti Moden à l’absence de son leader naturel, GAZAGAZA rassure que leur parti est une organisation bien structurée qui a en son sein tous les mécanismes qui lui permettent de fonctionner quelle que soit la situation qui venait à arriver dans la vie de cette formation politique et pour preuve, il a ajouté que le parti même était créé lorsque le Président Hama était en prison et que même maintenant ce parti fera face et viendrait à bout de tous les défis qui se hisseront contre lui.
Ali pour finir, a appelé tous les militants et militantes du parti Lumana et au delà tous les citoyens sincères, épris de paix, de justice et de démocratie de se joindre au combat pour la préservation des acquis de la démocratie et de l’Etat de droit pour qu’enfin rayonnent sur notre pays, les années de gloire de pleine gestion des affaires de l’Etat au service du développement.