Les soldats nigériens resteront au Mali #aNiamey

Politique

Les soldats nigériens resteront au Mali

Publié le mardi 7 octobre 2014 | Afrique Actualité

© AFP par Brendan SMIALOWSKI
Sommet USA-Afrique : Dîner de groupe entre les différents chefs d`états présents
Mardi 05 aout 2014. Washington. Photo: Issoufou Mahamadou, président du Niger

Vos outils

REAGISSEZ

Malgré l’attaque qui a couté la vie à 7 soldats nigériens, le président Issoufou maintient le contingent du Niger au sein de la MINUSMA.

« Nos Forces de défense et de décurité resteront au Mali. Elles ne vont pas reculer et seront présentes partout pour mener cette mission noble au Mali ou ailleurs. » Ainsi réagissait le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, quelques instants après l’annonce du décès survenu le vendredi 3 octobre dernier, de 9 casques bleus nigériens de la Mission des Nations Unies pour le Mali (Minusma).

"Le combat que nous menons est un combat de valeurs ; nous sommes des démocrates. Nous ferons tout pour apporter notre contribution pour que soit éliminée dans la zone sahélo-saharienne le terrorisme qui est porteur d’une idéologie qui remet en cause les libertés", a-t-il ajouté, après avoir adressé ses condoléances aux familles des victimes et à la famille militaire.

Les militaires nigériens étaient tombés dans une embuscade tendue par un groupe d’hommes armés, lors d’une patrouille dans l’axe Ménaka-Assango dans le nord Mali. Selon les premières informations, le groupe des 9 casques bleus nigériens morts au cours de l’attaque est composé de 4 gendarmes, 3 éléments des Forces Armées Nigériennes et de 2 éléments de la Garde Nationale.

Le groupe avait pour chef le lieutenant de gendarmerie Bizo Ismael, blessé. Le gouvernement nigérien a décrété un deuil national de trois jours depuis le samedi 4 octobre, avec la mise en berne des couleurs nationales.

Selon des sources militaires, l’embuscade a été tendue par des hommes lourdement armés se déplaçant en motos. Ils appartiendraient au groupe djihdiste Mujao (Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest). ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires