Les Nigériens observent depuis hier trois jours de deuil national. Un deuil décrété par le gouvernement après la mort, vendredi dernier, de neuf soldats nigériens membres du contingent des Nations unies déployé au Mali.
Cette attaque meurtrière, revendiquée par le MUJAO, le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, relance le débat sur les stratégies à mettre en œuvre pour combattre ces groupes qui écument le nord du Mali.
Le groupe djihadiste qui a revendiqué l’embuscade n’en est pas à son coup d’essai. Le MUJAO est déjà responsable de la mort de deux Casques bleus sénégalais, mais aussi d’un otage français. Du coup, l’attaque du week-end dernier, porte à 30 le nombre de victimes dans les rangs de Mission de l’Onu au Mali depuis son déploiement, le 1er juillet 2013.
La lutte continue
La mort de ces neufs soldats nigériens a créé un choc, mais les autorités nigériennes n’entendent pas baisser les bras. Mohamed Ben Omar, le quatrième vice-président de l’Assemblée nationale du Niger :... suite de l'article sur Autre presse