Le gouvernement nigérien a officiellement donné son feu vert à la mise en œuvre d’un nouvel accord avec Areva. Le texte qui porte sur l’exploitation des mines d’uranium du nord du pays a été signé par Niamey et l’entreprise française au mois de mai 2014.
La décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres. C’est l’aboutissement d’un long processus qui va désormais permettre la mise en œuvre de la convention minière qui lie le Niger au groupe Areva. Si le géant nucléaire français s’en est sorti avec trois conventions via ses filiales Cominak et Somaïr, Areva a dû renoncer à plusieurs de ses avantages fiscaux.
Conformément au terme déjà contenu de l’accord du partenariat et stratégique signé le 26 mai dernier avec le Niger, Areva va injecter la somme de 117 millions d’euros. Elle servira d’une part à la reconstruction de la route Tahoua-Arlit, voie principale qui mène vers les mines d’uranium au nord du Niger, et d’autre part à la construction du siège Areva, dans la capitale nigérienne, Niamey.... suite de l'article sur RFI