A en croire les grands défenseurs du Guri System, si il y a quelque chose qui ne va pas au Niger, il n'y a pas d'explication à chercher, le responsable c'est Hama Amadou. Partenaire, avec son parti, dans l'alliance au pouvoir, il tire des quatre fers pour que rien n'avance dans le bon sens.
Ce qui oblige le président Issoufou à faire un double travail : oeuvrer pour faire du Niger un pays émergeant tout en évitant et contrecarrant les pièges, les coups bas et autres manoeuvres sournoises de son soit disant allié. Fort heureusement, le camarade Issoufou est un homme d'exception qui sait relever les grands défis sans qu'un saboteur, fusse-t-il de la trame d'un Hama Amadou, ne puisse rien y faire. Sauf, bien entendu, organiser une campagne de dénigrement, en collaboration avec l'opposition légale, pour que les Nigériens ne réalisent pas que ce que le régime de Issoufou a fait en seulement deux (02) ans, aucun autre régime, de Diori Hamani à Mamadou Tandja (il faut, c'est notre supposition, s'abstenir de classer Djibo Salou parmi les incapables), ne l'avait réussi au Niger.
En clair, comme nous devrions tous le savoir, tout marche très très bien au Niger. Logiquement donc, la joie, le bonheur, la fierté devraient se lire sur le visage de chaque Nigérien. Mais malheureusement, il y a Hama Amadou qui a décidé d'empêcher au président Issoufou de se réjouir pleinement des résultats de ses inégalables réalisations pour le Niger. Ce qui fait qu'en dehors du cercle fermé (familial et politique) de Issoufou, les Nigériens ont malheureusement tendance à se lamenter, à prétendre que ''ça ne va pas''. Pendant que le président Issoufou réussit la prouesse de faire du Niger un pays émergeant, Hama réussit celle de démoraliser les Nigériens et leur faire croire que leur pays est le dernier en terme d'indices de développement. Il a même réussi la prouesse de faire croire à certains grands chantres de la Renaissance que rien ne va effectivement au Niger.
Mais notre Zaki national, qui est un habitué des grands défis, saura, assurent les adeptes du Guri System, relever le défi Hama et continuer son oeuvre de construction du Niger qui d'ici la fin de ce mandat comptera parmi les grandes nations de ce monde. Du côté de Hama Amadou, on a décidé de ne pas se laisser entrainer sur ce terrain de la polémique qui n'a pour objectif que de divertir les Nigériens qui n'ont jamais imaginé que pour des Intellos, la bonne gestion d'un Etat c'est principalement et en priorité la réalisation personnelle des tenants du pouvoir. Depuis la fête anniversaire de son parti, LUMANA, à Dosso, Hama a mis les points sur les 'i'' : son parti est certes la deuxième force de l'alliance au pouvoir, mais il n'est nullement associé à la gestion des affaires de l'Etat par le principal parti de la majorité, le PNDS du président de la République Issoufou Mahamadou, a-t-il clairement mentionné à l'endroit de tous ceux qui pensaient autrement. De toutes les façons, ajoute-t-on dans les milieux Lumana, Hama est habitué à ces genres d'accusation de la part de ses alliés. Dès le départ, déjà, au lendemain du deuxième tour des élections présidentielles, lorsque la victoire attendue du Guri System s'annonçait problématique, les militants PNDS avaient mis à l'indexe Hama Amadou l'accusant d'avoir saboté la campagne, en faisant fi de celle très offensive de l'ARN. Fort heureusement, Djibo Salou était là pour palier à toute éventualité. Et d'ailleurs, ajoute-t-on du côté de Lumana, si le PNDS pense que son problème de mal-gouvernance est dû à un allié, il doit plutôt chercher du côté de son alliance non officielle (qu'on assimile à une co-gestion) avec le clan Djibo Salou qui a du mal à cacher que la légitimité du président Issoufou repose uniquement sur les actions de ''restauration de la démocratie'' de la transition.