Assassinat de soldats nigériens de la MINUSMA au Mali : Le Niger encore victime du terrorisme #aNiamey

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Assassinat de soldats nigériens de la MINUSMA au Mali : Le Niger encore victime du terrorisme

Publié le mardi 14 octobre 2014 | La Griffe

© aBamako.com par S.A
La Minusma rend hommage aux soldats nigériens tués dans le Nord
Mardi 7 octobre 2014. Mali

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Le vendredi 3 octobre dernier, des éléments des Forces de défense et de sécurité nigériens de la Mission internationale des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) ont été attaqués par des terroristes entre Ansongo et Ménaka, dans le Nord du Mali. Neuf (9) des éléments nigériens ont perdu la vie dans cette attaque, rallongeant ainsi la liste noire des victimes nigériennes du terrorisme.

Les neuf (9) éléments des Forces de défense et de sécurité nigériens tués au Mali sont des militaires, gendarmes et gardes nationaux. Il s’agit du Sergent chef Edwi Wayfan ; des Maréchaux de logis Oumarou Djibo et Moutari Koula ; des Caporaux Salamou Harouna et Sanoussi Mamane Issa ; des 1ères classes Issa Yagi Yacouba et Issoufou Seydou ; du Garde national Hamed Mouhamed et du soldat de 2ème classe Jacob Soumaïla Chérif.

Tous participaient aux opérations de maintien de la paix au Mali, aux côtés des forces d’autres pays participant à la Mission internationale des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Selon les informations fournies par la MINUSMA, les soldats nigériens sont tombés dans une embuscade tendue par des terroristes, alors qu’ils se rendaient pour un ravitaillement à Gao, la principale ville du Nord du Mali. A travers un de ses membres, le nommé Sultan Ould Bady, le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) a revendiqué la sanglante attaque et a menacé d’autres attaques contre les forces de la MINUSMA.

Rapatriés au pays le mercredi 8 octobre, les corps de neuf soldats nigériens ont eu droit à des funérailles nationales. Le Président de la République Issoufou Mahamadou, le Premier ministre Brigi Rafini, les responsables des institutions, les membres du Gouvernement et les responsables des différents corps ont tous assisté à l’arrivée des corps de ces neuf soldats au Groupe aérien national (GAN) de Niamey. Une importante délégation de la MINUSMA et le ministre malien de la défense était aussi de la partie. Bien avant l’arrivée des corps, un deuil national de trois jours a été observé à la mémoire des neuf soldats. Ces derniers ont aussi été décorés et gradés à titre posthume. La mort de ces soldats rappelle trois autres tristes attaques terroristes dont le Niger a été victime sur son propre sol.

Il s’agit de la double attaque menée, le 23 Mai 2013 contre l’usine d’exploitation de l’uranium d’Arlit et la base militaire d’Agadez, ainsi que l’attaque de la prison civile de Niamey, menée le 1er juin 2013. Revendiquée par le même MUJAO, l’attaque de la base militaire d’Agadez a fait au moins dix-neuf (19) morts, dont dix-huit (18) militaire et un (1) civil. Celle d’Arlit a fait une quinzaine de blessés. Revendiquée par la secte islamiste Boko Haram du Nigeria, l’attaque de la prison civile de Niamey, elle, a coûté la vie à deux gardes nationaux. C’est la deuxième fois que des soldats nigériens meurent en si grand nombre dans une opération de maintien de la paix de l’ONU, après les sept soldats tués en 2012 en Côte d’Ivoire.

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