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Niger: l’armée française a intercepté trois tonnes d’armes chez les jihadistes
Publié le jeudi 16 octobre 2014   |  AFP




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L'armée française a saisi trois tonnes d'armes, dont des missiles sol-air SA-7, lors de l'interception d'un convoi jihadiste en provenance de Libye le 10 octobre au nord du Niger, a annoncé jeudi l'état-major des armées.

"C'est l'une des plus importantes saisies d'armes réalisées dans la bande sahélo-saharienne depuis que les forces françaises se sont engagées dans la région en janvier 2013", a déclaré son porte-parole, le colonel Gilles Jaron, lors d'un point de presse.

L'opération, annoncée vendredi dernier par la présidence française, a aussi permis de saisir des canons de 23 mm, une centaine de roquettes antichar, des mitrailleuses et des munitions, a-t-il ajouté.

Une quinzaine de jihadistes ont alors été "neutralisés", c'est-à-dire tués ou faits prisonniers, a-t-il poursuivi sans plus de détails.

Après le pillage des arsenaux de l'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, des missiles SA-7, de conception russe, se sont retrouvés aux mains de groupes jihadistes, suscitant l'inquiétude des pays de la région et des Occidentaux.
L'armée française était déjà tombée sur ce type d'armements dans des caches au Mali, lors de l'opération Serval, mais plus ces derniers mois, et notamment pas dans un convoi, a précisé le colonel Jaron.

L'interception du convoi de six pick-ups, qui se dirigeait vers le Mali, a été menée par des forces spéciales françaises, en coopération avec l'armée nigérienne et avec l'appui de moyens aériens.

Les véhicules ont été détruits, a ajouté le colonel, qui a montré des photos de carcasses métalliques carbonisées, et les stocks d'armes saisis fortement endommagés.

Le nord du Mali fait face à une recrudescence d'opérations de groupes armées, qui tentent de regagner du terrain après en avoir été chassés par l'opération Serval.
Fin septembre, ces mêmes forces françaises, déployées au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane, avaient déjà mené deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, lors desquelles un proche et des partisans présumés du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar avaient été arrêtés.

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