Gestion de l’économie au Niger - Le Niger a reçu des félicitations de la Banque mondiale pour les efforts qui sont faits par le gouvernement en ce qui concerne la gestion de l’économie d’une manière générale, la gestion de la question de la sécurité et de la gouvernance, a indiqué lundi le ministre nigérien du Plan et du Développement communautaire, Amadou Boubacar Cissé.
« Toutes les réunions que nous avons eues avec les différents partenaires nous ont confortés dans l’idée que le Niger continue de bénéficier d’une crédibilité très forte de l’ensemble de partenaires en particulier de la Banque mondiale et le Fmi », a indiqué M. Cissé dans un point de presse à Niamey de retour d’une visite à Washington.
Pour le ministre nigérien du Plan, cette marque de confiance des partenaires vis-à-vis du Niger s’est traduite par une augmentation substantielle des crédits alloués à son pays.
« Nous retenons que pour la première fois, le Niger a franchi le cap du milliard de dollar dans le cadre de sa coopération. Nous sommes aujourd’hui considérés par la Banque mondiale comme l’un des pays les plus performants’, a-t-il annoncé.
Pour se rendre compte des progrès réalisés par le Niger, il suffit, selon Cissé, de jeter un regard rétrospectif sur les engagements des partenaires au profit du Niger. « En effet, de 300 millions de dollars en 2010, le volume de prêt au Niger est passé à plus de 1,5 milliard de dollars à la date d’aujourd’hui, sans compter un certain nombre de programmes qui sont en cours d’instruction et qui devraient en principe être approuvés d’ici juin 2015, fin de l’année fiscale pour la Banque mondiale ».
« Ceci prouve qu’en dépit de ce qui est dit ça et là, le Niger continue à mettre en œuvre, dans de très bonnes conditions, son Programme de Développement Économique et Social pour l’intérêt bien compris de nos populations (Pdes) », souligne le ministre d’Etat au Plan.
Réagissant au prétendu ’surendettement du Niger’ qui a défrayé la chronique ces derniers temps, M. Cissé a noté que le Niger n’a jamais été dans une situation de surendettement, soulignant que le pays est encore aujourd’hui « dans la case considérée comme case de l’endettement modérée ».
’Pour cette case, toutes les analyses qui ont été faites confirment que nous avons un endettement soutenable, maîtrisé et qui est compatible avec nos capacités non seulement de remboursement, mais également les perspectives de ce pays.
Selon M. Cissé, le taux d’endettement de notre pays est à 36% contre un taux de convergence fixé à 70% par l’Uemoa.