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Ebola : l’ONU se félicite de l’arrivée d’un vaccin d’essai fourni par le Canada pour lutter contre le virus
Publié le mercredi 22 octobre 2014   |  Xinhua


Ban
© Autre presse par DR
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies (ONU)


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L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mardi qu'un candidat vaccin contre le virus de l'Ebola sera bientôt mis à disposition dans le cadre des efforts pour lutter contre cette maladie. L'agence attend l'arrivée à Genève mercredi 22 octobre d'une livraison de ce vaccin de provenance du Canada.

La livraison des vaccins constitue la prochaine étape dans un processus initié par l'OMS à la fin du mois de septembre quand l'agence a organisé une consultation réunissant plus de 70 experts pour évaluer l'état des tests de deux vaccins et décider s'ils devaient livrer des licences pour pouvoir les utiliser.

"L'objectif principal des consultations était de faire le point en matière de sécurité et d'efficacité sur les nombreux efforts en cours pour évaluer rapidement des vaccins contre le virus d'Ebola. La prochaine étape est de rendre ces vaccins disponibles dès que possible - et en quantités suffisantes - pour protéger les travailleurs sanitaires qui travaillent avec les malades et ensuite faire une différence dans l'évolution de l'épidémie", a expliqué la porte-parole de l'OMS, Fadéla Chaib, lors d'une conférence de presse à Genève.
"L'objectif ultime est d'avoir un produit entièrement testé et agréé qui peut être mis à disposition à grande échelle pour une utilisation dans des campagnes de vaccination de masse", a-t-elle ajouté.

L'annonce de l'arrivée des vaccins candidats vient suite à la récente confirmation de l'OMS que la transmission du virus d'Ebola a été arrêtée au Nigéria et au Sénégal, après 42 jours sans un seul cas, ce qui constitue "une réussite spectaculaire" selon l'agence onusienne.
Néanmoins, la porte-parole a rappelé que dans les trois pays qui demeurent affectés, dont le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone, le nombre de cas et l'ampleur du problème ont "certainement été sous-estimés".

La porte-parole a également reconnu que la réponse de l'OMS semblait avoir pu être plus rapide et elle a ajouté que l'agence procéderait "en temps voulu un examen approfondi de sa réponse". Actuellement, la priorité reste de lutter contre la maladie et de minimiser son impact sur la population en Afrique de l'ouest, a-t-elle souligné.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué le nombre croissant d'engagements financiers et en nature faits par de nombreux pays en faveur de la réaction mondiale à Ebola.

"Ebola un problème mondial majeur qui exige une réaction mondiale massive et immédiate. Il faut du personnel médical qualifié, des laboratoires mobiles, des véhicules, des hélicoptères, des équipements de protection et des capacités d'évacuation sanitaire", a affirmé le porte-parole de M. Ban dans un communiqué de presse.

Le secrétaire général a créé la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre l'Ebola (MINUAUCE) pour offrir une plateforme souple, comptable de ses actes, stratégique et transparente, financer les priorités essentielles on financées et réduire le taux de transmission du virus.

"Le secrétaire général remercie les Gouvernements de l'Australie, de la Colombie et du Venezuela pour leurs versements et engagements financiers de près de 14 millions de dollars au Fonds d'affectation spéciale. La République de Corée a annoncé une contribution de 5 millions de dollars aujourd'hui", a indiqué le porte-parole.
"Les engagements et les promesses de contribution au Fonds s'élèvent, à ce jour, à 50 millions de dollars mais il faut plus. Le secrétaire général exhorte tous les pays qui ont contribué à réfléchir à ce qu'ils peuvent faire de plus et à ceux qui n'ont pas encore contribué à le faire de toute urgence", a-t-il ajouté.

Le chef de l'ONU a souligné que la seule façon de mettre fin à la crise d'Ebola est de tarir la source de l'épidémie. Les populations et les gouvernements d'Afrique de l'ouest ont fait montre d'une grande résilience et M. Ban a affirmé que le monde a le devoir de leur offrir l'aide qu'ils ont demandée.

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