NIAMEY- Les députés nigériens, en session ordinaire, ont procédé à la révision du Code de la route nigérien. Initiée par le Gouvernement, cette révision a été décidée au regard de la vétusté du code en vigueur, la forte croissance de population nigérienne, l'augmentation du parc automobile du Niger, etc.
Elle vise donc la réduction des accidents de la circulation et la conformité à la politique uniforme en matière de sécurité routière des pays membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
En effet, explique-t-on, l'harmonisation au niveau sous régional de la politique commune de sécurité routière de l'UEMOA tourne autour de l'organisation d'un système de formation à l'obtention du permis de conduire ; l'institution et l'organisation de l'éducation à la sécurité routière dans les systèmes éducatifs ; la définition et l'institution d'un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière ; l'institution et l'organisation d'un système d'information relatif aux accidents de la circulation routière.
Aussi et eu égard à la situation de la sécurité routière dans le monde qui, en 2012, présente 23,7 tués pour 100.000 habitants, le Niger enregistre le taux de gravité le plus élevé des accidents de la route en Afrique de l'Ouest. C’est donc au regard de toutes ces évolutions, que le Niger a décidé de rattraper son retard en matière de sécurité routière par la mise en place d'un nouveau code routier bien pensé qui tire les leçons du passé pour mieux envisager l'avenir.
Ce nouveau texte de loi a été adopté à l'unanimité des députés ayant pris part au vote qui ont, par la même occasion, examiné et adopté le projet de loi portant création d'un Etablissement Public à caractère Social dénommé Fonds de Garantie Automobile (FGA), dont la mission est de contribuer au renforcement de la protection des victimes d'accidents de la circulation au même titre que l'obligation d'assurances en matière de circulation des véhicules terrestres à moteur.