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LA CEDEAO et l’UA manquent à leurs engagements envers le Burkina Faso - MFWA
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  medianiger.info


Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie d`ouverture du 45è Sommet ordinaire de la CEDEAO à Accra
Jeudi 10 juillet 2014. Accra. Plusieurs chefs d`Etats ont pris part la cérémonie d`ouverture du 45è Sommet ordinaire de la CEDEAO


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La MFWA est attristée par le manque de la part des dirigeants de la CEDEAO et de l’Union Africaine (UA) de faire respecter les protocoles et les chartes excellents sur la bonne gouvernance qu’elles ont adoptés au fil des années et ont, de ce fait, manqué de prendre des mesures en vue d’empêcher les dirigeants d’agir de manière qui ne favorise pas la bonne gouvernance, la paix et la sécurité.

Tandis que les instruments de la CEDEAO et de l’UA désapprouvent les modifications constitutionnelles par des présidents en vue de rester au pouvoir à perpétuité, les dirigeants des groupes régionaux se sont tus au fil des années face aux tentatives évidentes faites par l’ancien président Blaise Compaoré de modifier la constitution du Burkina Faso afin de se présenter à la réélection après la fin de son mandat constitutionnel à la fin de novembre 2015.
Les citoyens du Burkina Faso ont exercé leurs droits civiques en organisant des manifestations pour indiquer leur mécontentement face aux tentatives faites par l’ancien président Compaoré pour prolonger son mandat. Ils ont ensuite pu le contraindre à démissionner de ses fonctions.

Compaoré, qui avait jusqu’au 31 octobre 2014, été au pouvoir au Burkina Faso pour 27 ans, a tenté de faire modifier la constitution par l’Assemblée Nationale. Cette modification aurait permis un changement de la limite du mandat présidentiel et l’aurait permis à se présenter à la réélection l’année prochaine.

En vue d’assurer la paix régionale et la protection des droits des citoyens, les dirigeants de la CEDEAO et de l’UA devraient commencer à faire respecter les mécanismes et les protocoles régionaux sur la bonne gouvernance, les droits humains et la démocratie. Les dirigeants de la CEDEAO et de l’UA devraient prendre des mesures en vue de défendre les citoyens plutôt que de se défendre eux-mêmes. La CEDEAO et l’UA devraient être des institutions des peuples et non des chefs d’Etat. C’est la seule façon dont ces organes continental et sous-régional peuvent gagner la confiance des citoyens et promouvoir la paix et la stabilité régionales.

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