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Le Sahel N° 8821 du 4/11/2014

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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou prend part à un Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra : Les dirigeants ouest africains se penchent sur l’épidémie de la fièvre Ebola et sur la situation au Burkina Faso
Publié le vendredi 7 novembre 2014   |  Le Sahel


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© AFP par dr
Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou prend part à un Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra


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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, prend part à la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui se tient depuis hier à Accra, au Ghana. A son départ, hier matin, à l'aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires, avant d'être accompagné au pied de la passerelle par le ministre d'Etat, ministre en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Mohamed Bazoum.
Ce sommet extraordinaire, qui s'est ouvert en présence de plusieurs Chefs d'Etat et de gouvernements de la Communauté, dont certains arrivés la veille, était initialement consacré à la question de la maladie à virus Ebola qui sévit depuis le début de l'année dans trois pays membres de l'organisation régionale. Mais la question burkinabé s'est obligatoirement imposée, et les dirigeants ouest africains vont devoir se pencher sur cette question au regard de sa gravité et de l'urgence qu'elle commande dans son règlement.

Ainsi, durant deux jours, les Chefs d'Etat et de Gouvernement des pays membres vont se retrouver aux côtés du Président en exercice de la CEDEAO, le Ghanéen John Dramani Mahama, pour faire le point de la situation sanitaire dans les Etats membres affectés par le virus. Ces dirigeants de l'Afrique de l'ouest évoqueront également les voies et moyens pour une sortie de crise au Burkina Faso, après avoir entendu le compte rendu fait par trois des leurs, en l'occurrence les présidents Macky Sall du Sénégal, Goodluck Jonathan du Nigéria et Jonh Dramani Mahama du Ghana, qui ont discuté, mercredi à Ouagadougou, avec les forces vives et les autorités militaires actuellement au pouvoir, sur les modalités d'un transfert du pouvoir aux civils, six jours après la démission du président Blaise Compaoré.
D'ailleurs, la délégation de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest a convenu avec ses interlocuteurs du maintien de la date de l'élection présidentielle prévue en novembre 2015. "Des élections étaient prévues l'an prochain. Nous pensons que nous devons nous en tenir à cette date du mois de novembre prochain", a déclaré le chef de la délégation, le président Dramani Mahama, président en exercice de la CEDEAO, qui présidait la cérémonie d'ouverture.
La levée immédiate de la suspension de la Constitution et la tenue d'élections générales dans les douze mois à venir constituent deux des points d'accord obtenus à l'issue de la visite de consultation effectuée le mercredi 5 novembre 2014 à Ouagadougou par la délégation de chefs d'Etat mandatés par la CEDEAO.
Cette mission visait à faciliter le dialogue suite aux récents évènements survenus au Burkina Faso, à savoir la démission du président Blaise Compaoré et la dissolution de son gouvernement. Rétablir la Charte fondamentale du pays permettrait au Conseil Constitutionnel de déclarer la vacance de pouvoir et d'annoncer le processus de mise en place d'un gouvernement de transition, ont indiqué les trois chefs d'Etat, qui ont aussi recommandé ''la nomination urgente, par consensus d'une éminente personnalité civile pour présider la transition''.
Parmi les autres points d'accord figurent la formation d'un gouvernement de transition pour une période d'un an, l'organisation d'élections présidentielle et législatives d'ici à novembre 2015, la garantie de la sécurité à tous les Burkinabè, y compris les leaders politiques, les membres sortants du gouvernement et de l'Assemblée nationale, ainsi que la protection des droits des personnes et des biens.
Il s'agira aussi de mener des consultations inclusives entre les leaders des partis politiques, les représentants de la société civile, les leaders religieux et traditionnels ainsi que les Forces Armées Nationales afin d'arrêter la structure et la composition des organes de la transition.
Par ailleurs, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont rappelé l'important rôle que joue le Burkina Faso dans le cadre des efforts visant la paix et la sécurité globale ainsi que la stabilité politique aux niveaux régional et continental, en particulier sa participation active à des missions de maintien de la paix et de processus de médiation.
Les chefs d'Etat et de gouvernement ont lancé un appel à toutes les parties prenantes pour engager un dialogue en vue de définir une transition cohérente et consensuelle, et ont exprimé leurs condoléances les plus attristées aux familles éplorées et leur sympathie aux victimes de l'insurrection du 30 octobre 2014. Ils se sont aussi concertés avec toutes les parties prenantes burkinabè, notamment les leaders des partis politiques, les représentants de la société civile, les chefs religieux et traditionnels ainsi que les Forces Armées Nationales. Ils ont également consulté le président et les membres du Conseil constitutionnel.
Le président de la République, Issoufou Mahamadou qui a quitté Niamey, jeudi, est accompagné dans ce déplacement de MM Saïdou Sidibé, ministre, directeur de Cabinet du Président de la République, Mano Aghali, ministre de la Santé Publique, et de l'ambassadeur du Niger auprès de la République du Ghana, SE. Mme Dan Ladi Nana Aicha.

Amadou Tiémogo, envoyé spécial de l'ANP

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