NIAMEY – L’experte des Nations Unies sur les formes contemporaines de l’esclavage, Mme Urmila Bhoola a annoncé sa première visite officielle au Niger, du 11 au 21 novembre 2014 afin d’évaluer la situation dans le pays, concernant les formes contemporaines d’esclavage ainsi que les pratiques analogues à l’esclavage.
La Rapporteuse Spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines d’esclavage a été mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme pour examiner et faire un rapport sur les questions telles que l’esclavage héréditaire et l’esclavage fondé sur les castes, mais également sur le travail forcé, la servitude pour dettes, le servage, l’esclavage des enfants et le travail des enfants dans des conditions proches de l’esclavage, la servitude domestique, l’esclavage sexuel et le mariage forcé, dans le monde entier.
Le Niger « a criminalisé l’esclavage en 2003 et j’attends avec plaisir des discussions avec le gouvernement sur l’impact de la législation dans la pratique » a déclaré l’experte onusienne dont les propos sont rapportés par l’Hebdomadaire nigérien ‘’ Sahel-Dimanche’’ dans son édition de vendredi.
Au cours de cette mission de onze jours, apprend-on de même source, Mme Bhoola rencontrera les représentants de l’Etat et des autorités locales, ainsi que les organisations de la société civile, la communauté diplomatique et l’ONU.
La Rapporteuse Spéciale tiendra par la suite une conférence de presse le vendredi 21 novembre, à 12 heures dans la salle de réunions de la maison des Nations Unies à Niamey, afin de partager ses observations préliminaires.
Elle présentera, à l’issue de son séjour au Niger, un rapport sur ses conclusions et ses recommandations au Conseil des droits de l’homme de l’ONU en septembre 2015.