Finalement, la tempête n’est que de courte durée. Le président du parlement nigérien qui a quitté le pays depuis le 26 septembre dernier a fini par se taire. Sa campagne ou sa propagande sur les ondes des médias internationaux n’a pratiquement rien produit.
Même ici à Niamey, ses partisans se sont rangés, plus personne ne parle, car tous ont compris que c’est défendre l’indéfendable en voulant s’inscrire dans le show médiatique d’une personnalité qui veut uniquement se soustraire à la justice du pays. Son épouse, quant à elle, continue de garder prison avec toutes les autres personnes prises dans le dossier d’importation des bébés. La navette continue et aucun retour de profile à l’horizon. Trois mois hors du Niger, c’est véritablement une gifle pour l’homme qui prétend n’avoir peur de personne.
Mais dans la réalité, c’est le paranoïaque invétéré qui à chaque secousse, trouve un moyen de fuir. Aujourd’hui, ni ses amis de l’opposition qui ses fidèles lieutenants, personne n’a son temps. D’ailleurs, il se raconte à Niamey que ses deux lieutenants, Oumarou Dogari, l’ancien président de la ville de Niamey et Soumana Sanda, ancien ministre de la santé se disputent la succession de Hama Amadou.
Au niveau de l’Assemblée Nationale, les travaux avancent normalement et l’absence de Hama Amadou semble être consommée. En tout cas, dans les coulisses, c’est de son remplacement qu’il est question. Pour ce premier coup, le régime de la renaissance a réussi en attendant les prochaines élections présidentielles 2016 qui finiront à anéantir l’enfant terrible de Youri. Mais l’histoire nous dira !