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Le ministre de la Santé Publique effectue une série de visites dans les grands centres hospitaliers de Niamey : Une disponibilité constante pour améliorer l’état de santé des populations
Publié le mardi 9 juillet 2013   |  Le Sahel


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© Le Sahel par DR
M Soumana Sanda ministre de la Santé Publique a adressé un message à l`occasion de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose


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Dans le souci de continuer à apporter une aide précieuse au secteur de la santé dans notre pays, et pour permettre aux établissements hospitaliers de répondre aux aspirations des malades, le ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda et le représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Dr Assimawè Pana ont effectué hier matin, une série de visites dans plusieurs centres hospitaliers de référence de la capitale. C'est ainsi qu'ils ont visité l'Hôpital National de Lamordé, la maternité Issaka Gazobi et ses annexes situés dans le CSI de la République, le Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU-Niger) et l'Hôpital National de Niamey. Il s'agissait à travers cette série de visites de toucher du doigt les réalités du terrain, de voir le fonctionnement de ces grands centres sanitaires et d'envisager des solutions à certains problèmes soulevés par les responsables des hôpitaux visités.

D'une superficie de dix hectares dont 2, 5 seulement sont bâtis, avec une capacité d'accueil de 269 lits, l'hôpital National de Lamordé compte 447 agents toutes catégories confondues, c'est cet établissement hospitalier qui est le premier à recevoir la visite de la délégation. Dans cet immense espace se trouve le centre des hémodialysés, ouvert en 2002 qui dispose de douze (12) postes de dialyses. Les autorités sanitaires ont reçu d'amples explications sur les principales causes de la maladie, les différents stades de la maladie, le coût de la prise en charge, le fonctionnement du traitement de l'eau. Au niveau de la centrale de production d'oxygène, du service de la chirurgie pédiatrique, de l'urologie, de la salle de réanimation, dans tous ses compartiments, les médecins et techniciens ont fournis de larges explications. La seconde étape de la visite a conduit la délégation à la maternité Issaka Gazobi, notamment au service de la néonatologie qui prend en charge les nouveaux-nés qu'ils soient en couches normales ou pas, la salle d'accouchement, le magasin et l'annexe situé dans le CSI de la République pour décongestionner la maternité. Cette grande maternité de référence a pour mission d'assurer les prestations gynécologiques et obstétricales, néonatales, post natales de niveau tertiaire et des activités de planification familiale. Elle a une capacité de 173 lits dont 23 berceaux et un effectif de 563 agents. A ce niveau, des difficultés ont été soulevées par les responsables. Il s'agit notamment de l'exigüité des locaux, de l'obsolescence de certains matériels et équipements, de l'insuffisance de la subvention. Juste à quelques mètres du CSI de la République se trouve le Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU-NIGER) qui a également reçu la visite du représentant de l'OMS et du ministre de la Santé publique. C'est un service qui reçoit des appels téléphoniques pour la prise en charge des urgences. De mars à aujourd'hui, ce service qui dispose de trois ambulances a enregistré environ 500 sorties et reçoit presque une dizaine d'appels par jour pour des urgences médicales selon les estimations fournies par le responsable du service SAMU. La dernière visite a conduit la délégation à cette importante structure qui répond aux normes fixés en matière de centre de santé : l'Hôpital National de Niamey ou les services des urgences, les services de la pédiatrie A, de Centre de Récupération Nutritionnelle Intensive(CRENI) et le service d'imagerie médicale, la salle de radiologie numérisée et celle de kinésithérapie ont été longuement visités. Dans tous ses services des informations détaillées ont été fournies par le Directeur Général par intérim, Dr Bako, et le Chef service des urgences, Dr Maman Sani Chaibou.

Intervenant à l'issue de cette visite, le ministre de la Santé Publique a salué le partenariat qui lie l'OMS à son département ministériel, une coopération sanitaire qui ne fait que se renforcer à travers ces visites. Louant les qualités du représentant de l'OMS au Niger, M. Soumana Sanda a reconnu que c'est un homme de terrain et qui connait les réalités africaines en matière de défis pour la santé des populations. « Il est disposé à nous aider, il très attentif aux sujets relatifs aux secteurs de la santé et nous entretenons de très bons rapports depuis qu'il est à la tête de cette institution'', dit-il.

Tirant les conclusions de cette visite, le Représentant de l'OMS au Niger, Dr Assimawè Pana, a reconnu les gros efforts de modernisation et d'amélioration de la qualité des soins déployés par le gouvernement de la 7ème République. « Nous avions vu un personnel motivé, engagé, qui donne le meilleur de lui-même. Je pense qu'après ces visites, des idées nous viennent en tête, nous avions vu beaucoup d'initiatives qui ont été déployés tant pour améliorer les conditions de prises en charge que pour améliorer le plateau technique, ceci est très encourageant », a-t-il affirmé. Certes, a-t-il précisé, il y'a des problèmes de plateaux techniques qui nécessitent un renforcement des équipements. Au chapitre des problèmes soulevés par les responsables de ces structures figurent en bonne place celui de coordination. S'ajoutent les contraintes liées à l'obsolescence de la plupart des équipements notamment ceux d'imagerie médicale principalement le scanner. Cet appareil est en panne depuis, a été lancée une commande pour l'acquisition d'un scanner à 64coupes de dernière technologie. Après avoir pris bonne note de ces dolences, le nouveau représentant de l'OMS a rassuré les autorités sanitaires de notre pays de poursuivre aux côtés des pouvoirs publics, notamment du Ministère, ses efforts en faveur du secteur. Il est difficile seul de pouvoir faire face à beaucoup de problèmes sanitaires dans nos pays. C'est dans ce partenariat que l'OMS donnera cette dynamique pour pouvoir solutionner ces problèmes que nous venons de rencontrer dans ces structures'' a indiqué Dr Assimawè Pana.

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