NIAMEY, Les autorités nigériennes ont décidé de prendre toutes les dispositions à temps, cette année, pour que l'organisation du Hadj à la Mecque et à Médine (Arabie Saoudite), qui connait de sérieuses embuches et cela depuis plus d'une décennie au Niger, se fasse dans les meilleures conditions de vie et de sécurité.
Selon le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, qui a fait cette déclaration mercredi, au cours d'un entretien avec les responsables du Haut Commissariat pour le Hadj et la Oumra, à Niamey, l'Etat nigérien, avec une écrasante majorité de sa population composée de musulmans, ne peut pas laisser au hasard l'organisation d'une telle activité.
Pour le chef du gouvernement nigérien, "l'Etat entend s'impliquer davantage, cette année, dans l'organisation de la Oumra (petit pèlerinage) et du Hadj, de manière que les souffrances des pèlerins soient au maximum atténuées".
"L'objectif du gouvernement est de rendre cette activité plus professionnelle, mieux organisée, mieux encadrée, au profit des pèlerins nigériens", a-t-il souligné.
Pour ce faire, après avoir félicité les responsables du Haut Commissariat pour le Hadj et la Oumra pour les efforts déployés, il les a exhortés à prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation du Hadj 2013.
S'agissant des agences de la place estimées à plus de 80, qui se disputent le marché de transports au hadj et à la oumra, "le tout n'est pas d'être en règle, mais il faut être apte, avoir toutes les performances qu'il faut pour être en mesure de convoyer les Nigériens de leurs villages à la Mecque et à Médine, et les ramener dans les meilleures conditions de sécurité et de vie", a-t- il averti.
"Nous avons constaté que ces dernières années les Nigériens paient assez cher pour souffrir, ce qui n'est pas normal", a fait savoir M. Brigi Rafini.
Aux futurs pèlerins, il a rappelé que la date limite pour le versement des frais de pèlerinage est le 20 juillet prochain. Sur 10.000 pèlerins attendus cette année, seuls 3.000 se sont fait enregistrer à cette date.
Les Nigériens gardent encore en mémoire les dures épreuves des années passées où les candidats au pèlerinage, après de longues attentes à Niamey, avaient souvent mis près de deux mois, au lieu de 10 jours, pour aller en Arabie Saoudite, accomplir les rîtes du hadj et revenir au pays.
