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Atelier de validation nationale de la Stratégie pour la Prévention de la Malnutrition Chronique : barrer la route à la malnutrition au Niger
Publié le jeudi 11 juillet 2013   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Soumana Sanda, ministre de la Santé Publique


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Du 04 au 05 juin dernier, le Ministère de la Sante Publique avec l’appui de l’Unicef, a organisé à Niamey un atelier national de validation de la Stratégie pour la Prévention de la Malnutrition Chronique. C’est le directeur général de la santé de la reproduction, Dr. Idrissa Maïga qui a ouvert l’atelier au Palais des congrès en présence du représentant de l’Unicef, M. Hamadassalia Touré, de la repentante de l’Union européenne ainsi que plusieurs invités.


Selon le directeur général de la santé de la reproduction, Dr. Idrissa Maïga, les autorités au plus haut niveau au Niger, font du mieux être des groupes vulnérables en général et plus particulièrement des femmes et de enfants leurs préoccupations majeures. En effet c’est conscient de la situation nutritionnelle critique des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes que le Gouvernement de la 7eme République a avec l’appui des partenaires, élaboré un vaste programme de prévention et de lutte contre la malnutrition aigue au Niger. D’ores et déjà souligne Dr Idrissa Maïga, des résultats très encou-rageants ont été atteints.



Ce qui a contribué pour une grande part à la réduction de la mortalité infantile et infanto-juvénile. C’est ainsi que de 2006 à 2012 les indicateurs de la mortalité infantile et infanto-juvénile ont connue une baisse considérable passant respectivement de 81 pour mille à 51 pour mille et de 198 pour mille à 127 pour mille rapprochant ainsi le Niger de l’atteinte de l’OMD4 qui vise à amener la mortalité infantile à 45 pour mille d’ici 2015. Dans le même temps la malnutrition chronique ou retard de croissance affecte un enfant sur deux. Ce qui a pour corollaire un déficit de développement physique et cognitif des jeunes enfants. A titre illustratif la prévalence de la malnutrition chronique était de 51% en juin 2011 et de 43,9% en 2012. Même si la baisse de sept point en un an est significative constate le directeur général de la Santé de la reproduction, il n’en demeure pas moins que des directives nationales desquelles découleront des actions harmonisées doivent être élaborées et validées afin de promouvoir le développement adéquat des enfants.
Pour sa part, le représentant de l’Unicef, M. Hamadassalia Touré, a indiqué que malgré les efforts consentis, la situation nutritionnelle reste encore précaire au Niger. En effet, note-t-il, il y a une haute prévalence et une recrudescence de diverses formes de malnutrition. A ces diverses formes de malnutrition s’ajoute les carences en micro nutriments qui ont un fort impacte sur la santé de l’individu ainsi que sur le développement psychomoteur et cognitif et donc du développement économique globale. Cette situation a-t-il dit, représente un problème important dans le domaine de la santé publique. ’’Certes pour lutter contre ce problème le Niger a mis un vaste réseau de lutte contre la malnutrition qui permet de soigner chaque année plusieurs centaine de milliers d’enfants souffrant de la malnutrition aigue et sauver les vies humaines’’ reconnaît-il.
Cet effort qui adonné des bons résultats significatifs qui sont reflétés dans la baisse significative de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Au cours de ces dernières années, ajoute-t-il, la prévalence de diverses formes de malnutritions reste à un niveau préoccupant. Ainsi en plus de toutes ces interventions, il est important de mette en ouvre une stratégies à grande échelle d’intervention pouvant fléchir la courbe de la malnutrition pour ainsi baisser l’incidence des différentes formes de malnutrition au niveau des groupes vulnérables et des populations les plus pauvres, a-t-il conclut.

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