Les résultats macroéconomiques globaux du Niger sont satisfaisants dans l'ensemble et les perspectives à moyen terme restent favorables. C'est ce que relève dans un communiqué une équipe du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné récemment dans le pays pour passer en revue les différents programmes appuyés par l'institution internationale.
La croissance économique a ralenti pour s’établir à 4,1 % en 2013, principalement à cause des conditions climatiques qui ont pesé sur la production agricole et de la situation sécuritaire régionale, et ce, en dépit d’une augmentation considérable de la production pétrolière, explique l’équipe du FMI, qui était dirigée par Cheikh Anta Gueye.
Selon le correspondant de la Voix de l'Amérique (VOA) à Niamey, les réactions au communiqué du FMI sont mitigées. Tout en prenant note de la bonne performance du Niger, les critiques font valoir que la pauvreté persiste, signale Abdoul-Razak Idrissa.
Néanmoins, le FMI se veut optimiste pour l'avenir.
« Les perspectives à moyen terme restent favorables. La croissance devrait rebondir à 6,5 % en 2014 et être soutenue à moyen terme, car deux grands projets dans le secteur des ressources naturelles (exportations de pétrole brut et production d’uranium) devraient être mis en route en 2017 et en 2019, respectivement », ajoute le communiqué du FMI. Mais la détérioration de la situation sécuritaire régionale reste une grosse préoccupation. Elle « pourrait peser lourdement sur les entrées d’investissements directs étrangers, l’activité du secteur privé et le budget. Le pays reste vulnérable aussi aux chocs climatiques, à la volatilité des cours des produits de base et à la prévisibilité limitée de l’aide des bailleurs de fonds » estime le FMI.... suite de l'article sur Autre presse