Le mercredi 4 juillet 2O13, les quatre candidats qui aspirent présider aux destinées de la fédération nigérienne de football (FENIFOOT) ont animé une conférence de presse à la salle de ré du GNIFOOT) ont animé une conférence de presse à la salle de ré du Grand Hôtel de Niamey.
Elh. Oumarou Djambeidou, Tambari Sayabou ; Idrissa Yacouba dit Méréda et Dan badjo ont tenu à réitérer publiquement et de façon solennelle la récusation de la commission électorale sur laquelle ils émettent beaucoup de réserves. Ils accusent certains membres d’être trop proches du candidat sortant en l’occurrence Hima Djibrilla dit Pélé. Deux points ont ainsi été développés par les conférenciers : la gestion de la FENIFOOT de 2005 à 2009 et la lettre de la FIFA à la FENIFOOT De la gestion de la FENIFOOT de 2005 à 2009 Monsieur Diambeidou était le premier vice-président de la FENIFOOT de 2005 à 2009.
A ce titre, il a longuement expliqué les difficultés dans lesquelles végétait l’instance footballistique. « A l’époque, l’Etat nous avait abandonnés. C’était à nous de rechercher les moyens de faire fonctionner la fédération, notamment les déplacements de l’équipe nationale et tout ce que cela entraîne comme coût » a-t-il dit en conséquence. Parmi les multiples difficultés, il s’est appesanti sur le déplacement du Mena cadets pour rencontrer l’équipe algérienne, rencontre qui a valu la sanction du Niger suite à la dénonciation des adversaires de l’âge d’un joueur nigérien.
L’enquête qui avait été diligentée à ce propos n’a jamais pu aboutir et finalement toute la faute fut attribuée aux dirigeants de la FENIFOOT. En ce qui concerne les différentes compétitions, toutes les charges revenaient inéluctablement aux membres du bureau qui se débrouillaient pour honorer les différents engagements. « C’était tout simplement par patriotisme car pour nous, seul le Niger comptait » a déclaré M. Diambeidou. De la lettre de la FIFA à la FENIFOOT Les conférenciers se sont ensuite attardés sur le contenu d’une correspondance de la FIFA.
En effet, le 25 juin, la FENIFOOT avait écrit à la FIFA qui lui répondra dès le 27 juin, c’est-à-dire seulement deux jours après. Elle est relative la commission électorale, à propos de laquelle la FIFA dit ceci : « … Nous avons reçu différentes correspondances des supposés membres de la Fenifoot au sujet des modalités et de la composition de la Commission Electorale et nous avons compris que les organes de cette dernière avaient été élus par les membres de la Fenifoot lors d’une Assemblée Générale tenue en Août 2012.
En l’état des informations en notre possession, il apparaît donc que l’organe suprême de la Fenifoot, à savoir son Assemblée générale, a contribué à la mise sur pied de la Commission Electorale actuelle et qu’elle ne devrait donc souffrir d’aucune mise en cause, ni de sa légitimité, ni de sa composition… » Bizarre tout de même alors cette réponse hâtive alors que la correspondance des quatre candidats date du 23 mai 2013.
Cela est donc clair. Les quatre candidats n’ont jamais remis en cause le processus de la mise en place de la Commission électorale de la FENIFOOT aist plutôt ils ont parlé de la récusation de certains membres de cette commission électorale, au regard de leur positionnement en faveur du président du comité exécutif sortant.Dans sa correspondance, la FIFA a bien précisé que la gestion des fonds FIFA relève du domaine propre de la Fenifoot et de la FIFA et ils sont régulièrement audités selon des procédures internes et avalisées par les plus hautes autorités de la FIFA.
Par conséquent, il ne revient pas aux autorités de procéder à des tels audits, sauf pour des fonds qu’elles auraient mis à la disposition de la Fenifoot, et toute initiative contraire serait considérée comme de l’ingérence avec les conséquences qu’elle suppose. » C’est justement ces fonds que l’Etat du Niger a mis à la disposition de la FENIFOOT que l’on demande d’auditer. En conclusion, les quatre candidats se disent prêts à répondre à tous ceux qui aimeraient les entendre sur la gestion de la FENIFOOT de 2005 à 2009 et sur tout ce qu’il réclame aujourd’hui