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CDS RAHAMA : la jeunesse du parti tire à boulets rouges sur l’aile Abdou Labo
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Actuniger


Le
© Autre presse par dr
Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses, M. Abdou Labo


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Ce piètre et déshonorant coup médiatique, commandité par le cabinet du Chef de l’Etat, coordonné par un de ses membres, le Sieur Ary Ibrahim, prouve à suffisance l’implication personnelle de Mahamadou Issoufou dans le conflit interne que traverse notre formation politique, le CDS-Rahama, en particulier, et dans le démantèlement des partis politiques membres de l’opposition institutionnelle (ARDR) en général.


Concernant le conflit interne au sein de notre formation politique, des informations crédibles
nous sont parvenues, selon lesquelles, le Président Issoufou Mahamadou a laissé entendre qu’il fait de l’affaire du CDS-Rahama une affaire personnelle.
C’est ce qui explique la nomination du Sieur Abdou Labo comme Ministre en charge des Partis Politiques, du Sieur Maidagi Allembéye, comme Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, puis promu Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture pour avoir convoqué et organisé le prétendu congrès, de Madame Aichatou Ben Wahab, comme Chargée de Mission du Président de la République et Dame de compagnie de la Première Dame Malika Issoufou, du tristement célèbre, le Sieur Chaibou Mamane dit Abo, comme Directeur de Cabinet du Ministre en charge de la Justice, et du Sieur Ary Ibrahim, nommé rapporteur au CESOC, et récemment, propulsé Conseiller Spécial du Chef de l’Etat.
Malgré cette combine politique éhontée et indigne, organisée au plus sommet de l’Etat par Monsieur
Issoufou Mahamadou, Premier Magistrat Suprême du pays lui-même, le CDS-Rahama est resté imperturbable, fort de la loyauté inébranlable de ses militants de base et de son profond attachement à la forme républicaine de l’Etat, à la démocratie et à l’Etat de droit.
Aussi, comprenons-nous aisément, le désarroi et la panique que le message du Président de l’Alliance pour la République, la Démocratie et la Réconciliation, Président du CDS-Rahama, le Camarade Mahamane Ousmane, a pu susciter au sein du clan du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, en témoignent l’incongruité et l’immoralité de la déclaration lue par le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, non seulement sur le plan de la sémantique, mais également et surtout, en matière de technique de rhétorique dans le domaine du débat démocratique.
C’est ainsi que le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, le Sieur Ary Ibrahim confond un message à un point de presse. En effet, la sortie médiatique du Président de l’ARDR, Président du CDS-Rahama, le camarade Mahamane Ousmane, est une adresse à la nation portant exclusivement sur les motivations malveillantes, antirépublicaines et antidémocratiques, du concassage des partis membres de l’opposition, par un Chef de l’Etat, sensé être au-dessus des partis politiques, et sensé incarné l’unité nationale, comme le stipule l’article 46 de notre Loi Fondamentale.
C’est cette dérive dictatoriale, ayant pour seul dessein, d’instaurer une pensée unique dans notre
pays, en violation flagrante des lois et règlements de la République, fustigée du reste, par l’ensemble
du corps social nigérien, qui a constitué la trame de la communication du Président de l’ARDR et
Président du CDS-Rahama, le Camarade Mahamane Ousmane.
Quelle mouche a donc piqué le Sieur Ary Ibrahim, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat Issoufou
Mahamadou?
Le Sieur Ary Ibrahim, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, est tout simplement atteint d’une névrose de ses repères en politique et de son identité socio-culturelle, une sévère pathologie propagée par le virus mortel pour la République, la Démocratie et l’Etat de droit dans notre pays ; un virus déclaré désormais, par la nouvelle génération consciente à laquelle nous appartenons, ennemi public numéro un au Niger, nommé « Guri system ».
Un virus mortel qui a inéluctablement conduit le Sieur Ary Ibrahim, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, à une aliénation de sa personnalité et à une profonde altération de son honneur et de sa
dignité. Il est ainsi victime de ce que le courant politique des nouvelles forces vives de la nation à
laquelle nous appartenons, appellent : « Ebola politique ».
A titre illustratif, le décryptage de la déclaration qu’il a péniblement lue, en ânonnant dans un cafouillage indescriptible, dans un trémolo, nous rappelle l’idée et la folle peur qu’il avait de
l’opposition. Il ne cessait de rappeler au cours des réunions du Bureau Politique National, tenues
avant le deuxième tour des présidentielles, qu’il ne fera jamais l’opposition. La raison avancée est
que l’ombre de « l’Affaire MEBA » plane sur lui et il fera tout, absolument tout, pour ne pas retourner en prison, il ne cesse de marteler.
Pour votre propre gouverne, sachez que« l’Affaire MEBA » est un scandale financier, en somme un
détournement des fonds publics destinés à l’éducation, assimilable à un crime économique qui a largement défrayé la chronique et qui a conduit le Sieur Ary Ibrahim en prison. Cette forfaiture du Sieur Ary Ibrahim a été ressentie par le CDS-Rahama et le Président Mahamane Ousmane comme un acte déshonorant, car ils avaient cru à la moralité de l’individu, comme peuvent en témoigner les postes qu’il a occupés grâce au Parti et au Président MAHAMANE OUSMANE:

Préfet de 1993 à 1996,

Ministre de l’Education de Base et de l’Alphabétisation (MEB/ A) de 2000 à 2004,

Député en 2004, puis Ministre de la Santé Publique de 2005 à 2006.

Voilà le genre de personnage qui s’est investi comme donneur de leçon en matière de
démocratie et de justice sociale. Comprenez donc son émoi, face à la chute irréversible de son
pouvoir protecteur, eu égard aux divers et multiples actes de mauvaise gouvernance. C’est
ce qui explique ses envolées lyriques marquées d’inquiétude et d’égarement, frisant la crise
d’identité, voire la démence.
En parlant ainsi du prétendu congrès, illégalement tenu en septembre dernier à Niamey, convoqué par le Conseiller Spécial du Président de la République Issoufou Mahamadou, le Sieur Maidagi Allembéye, actuel ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, qui n’a ni qualité, ni mandat au regard des statuts et règlements du Parti, le tout nouveau Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, le Sieur Ary Ibrahim affirme péremptoirement, que le clan du Chef de l’Etat qu’il représente, est le seul directoire du Bureau politique National du CDS-Rahama.
Comme argument pour étayer son hallucination et son délire, il brandit sans avoir froid aux yeux, la
décision arrangée, précipitée, tendancieuse et provocatrice, des actes comparables à des crimes
politiques, du légendaire et tristement célèbre « Pieter Willem Botha »nigérien, le Sieur Massaoudou Hassoumi, ministre en charge de l’Intérieur qui a pris acte des conclusions du prétendu congrès.
Fort de ces comportements politiques d’un nouveau genre et de cette décision «ségrégationnistes », le Sieur Ary Ibrahim, Conseiller Spécial du Président de la République demande honteusement au groupement politique auquel appartient notre formation, à savoir l’ARDR et au groupe parlementaire de l’opposition, l’ARN, d’exclure le CDS-Rahama de leurs rangs, car étant désormais membre de la Mouvance présidentielle, ce clan politique xénophobe au pouvoir, si l’on juge les récents propos tenus par un élu national de surcroit, en quête du perchoir de l’Assemblée Nationale et ceux du Ministre en charge de l’Intérieur.
Pour l’un, de l’indépendance à l’avènement de la Conférence nationale et pour justifier la prédominance d’une catégorie de nigériens aux commandes actuelles du pays, il ne se gêne pas
de tenir des propos ethno-régionalistes.
Du reste, pour l’autre, si vous n’êtes pas du même bord politique que lui, vous êtes forcément un
ennemi à abattre et vous perdez indubitablement jusqu’à votre statut de citoyen nigérien que la
seule « Renaissance du Niger » de Mahamadou Issoufou est habilitée à décerner. C’est ainsi que
le Ministre en charge de l’Intérieur, Massaoudou Hassoumi Alias Pieter Botha; le bras armé du
pouvoir clanique et sectaire du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou, a qualifié, faut-il le rappeler, certains organes de presse de « radio milles collines ».
Comment pouvait-il en être autrement, quand l’on sait que le Président de la République Issoufou
Mahamadou en personne a pris à son compte dans un dessein ethnocentriste et régionaliste, la
célèbre maxime « Guntun gatarin ka ya hi sari ka bani ».
Par ailleurs, comme un cri au secours, le Sieur Ary Ibrahim, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, implore pitoyablement les Institutions Judiciaires non pas à accélérer son dossier judiciaire dans
l’affaire MEB/A sur lequel « la Renaissance du Niger » a mis le coude depuis son allégeance au
pouvoir, mais, il demande plutôt à accélérer la levée de l’immunité du Président du CDS-Rahama,
le Camarade Mahamane Ousmane pour «refus d’obtempérer aux décisions judiciaires ». Nous ne
reviendrons pas sur les insanités proférées à l’encontre du Président du CDS-Rahama, le Camarade Mahamane Ousmane.
Cette maladresse matérialisée par l’appel du pied à tordre le cou à l’Etat de droit et à la démocratie
à travers l’abus du pouvoir et son utilisation à des fins personnelles, illustre bien que notre pays, le
Niger, si on n’y prend pas garde, risque l’explosion et un drame social incommensurable, eu égard notamment à la montée vertigineuse et perceptible du népotisme, de l’impunité et de
l’ethno-régionalisme. Et nous tenons pour seuls responsables le Président de la République
Issoufou Mahamadou et son clan.
En outre, l’histoire retiendra, comme l’a du reste rappelé le Président du CDS-Rahama, le Camarade
Mahamane Ousmane dans son récent message: je cite : « notre parti est victime de manipulations
politiques et de violations graves et répétées de ses droits humains, au regard de la Constitution, des Lois et Règlements de la République du Niger, mais également et surtout, au regard des instruments juridiques régionaux et internationaux de protection et de promotion des droits humains,
tels que signés et ratifiés par le Niger. C’est pourquoi, le CDS-Rahama a décidé de saisir, sur
cette affaire, les juridictions supranationales, notamment la Cour de Justice de la CEDEAO ».Fin
de citation.

Vous conviendrez avec moi que le tristement célèbre Conseiller Spécial du Chef de l’Etat, le
Sieur Ary Ibrahim, mercenaire politique de profession, n’ignore certainement pas que : « tant
que les voies et les délais de recours prévus par la Loi ne sont pas épuisées, une décision de justice
n’est jamais définitive ».C’est la Loi qui le dit et c’est valable pour le fugitif repenti par le canal de la volte-face, ayant conduit à son repositionnement politique autour de la gamelle du pouvoir, pour notamment échapper à ses nombreuses forfaitures et démêlées judiciaires, que tôt ou tard, la justice finira par déterrer.

C’est dire que nous comprenons là aussi, l’immense panique qui s’empare du clan du Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou et le Président de la République lui-même, seuls responsables du
malaise social et politique qui s’installe dangereusement dans notre pays.
C’est pourquoi, l’Association des Jeunes Rahama condamne avec la dernière énergie ces
manœuvres sournoises organisées au plus haut sommet de l’Etat, mettant à mal la démocratie,
l’unité nationale et la cohésion sociale.
L’AJR lance par ailleurs un vibrant appel à tous les Démocrates sincères et à toutes les Forces
Républicaines organisées, à se mobiliser et à agir, et ce, jusqu’au péril de nos vies, afin de
démasquer et de faire échec à toute action attentatoire à la démocratie, à la cohésion sociale
et à l’unité nationale.

Vive le CDS-Rahama
Vive l’AJR
Vive la Démocratie
Vive la République
Fait à Niamey le 11 Novembre 2014
L’Association des Jeunes Rahama
Par Mahamadou Nouroudine Moussa Ibrahim président de l’AJR

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